Le livre du Niksen : les bienfaits de l’oisiveté (sans culpabilité) sur notre santé, notre créativité et notre efficacité

Et si on s’accordait le droit de ne rien faire. Mais vraiment rien. Juste une tasse de thé, un canapé et regarder par la fenêtre sans autre attente que celle de s’accorder une pause. Un moment pour soi. Ni lire, ni réfléchir, sans scroll infini sur les réseaux sociaux, ni même quelque méditation de pleine conscience. Non, juste rien. Sans culpabilité.

Le livre du Niksen : les bienfaits de l’oisiveté (sans culpabilité) sur notre santé, notre créativité et notre efficacité de Olga Mecking

Voilà ce que propose le niksen. Le rien faire.

Séduisant, non ?

Comment ça ? Un truc de vieux ?

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Le stress et le burn out sont les maux de notre siècle... L'antidote ? Le niksen, concept néerlandais qui a fait ses preuves : les habitants des Pays-Bas comptent parmi les plus heureux du monde.

Mais comment faire pour « ne rien faire », en toute conscience et sans culpabiliser, alors que notre besoin de travailler et d'être actif peut entraîner plus de stress, une diminution du bien-être mental et, paradoxalement, une baisse de productivité ?

Il est scientifiquement prouvé que, même quand nous sommes inactifs, notre cerveau traite toujours des informations. Pratiquer l'oisiveté, pour le laisser « travailler », a de nombreux bénéfices émotionnels et physiques.

Dans ce livre plein d'esprit, Olga Mecking propose des conseils pour adopter le niksen au travail, à la maison et dans les loisirs. Elle y partage le résultat de ses échanges nourris avec des experts internationaux et nous révèle comment l'oisiveté peut nous rendre plus heureux, plus productifs et plus créatifs

Holy, etc. : essais, fictions, poèmes 1 lettre d’aveux

Des nouvelles disparates qui ne parlent de rien ou qui parlent tout…

Holy, etc. : essais, fictions, poèmes 1 lettre d’aveux de Fabienne Radi

C’est très drôle et le plus grand plaisir est de se laisser guider dans des démonstrations dont on ne sait plus à la fin d’où elle provenaient.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Dans ce livre on trouve des motifs récurrents comme les culottes, les enterrements, les dentistes et les briques. Il y a des liens de cause à effet entre les pandas et l'eczéma, la décoration et les soins palliatifs. On croise Flannery O'Connor, Allen Ginsberg, Simone de Beauvoir, Dean Martin, le Hippie mort de Paul Thek, la femme de Raymond Carver et le mari de Ma Sorcière bien-aimée. Certains apprendront des choses sur le fonctionnement des radiateurs et le bien-être des cochons d'Inde

Oh là mon Dieu

Fabienne Radi aime nous perdre dans ses pensées

Oh là mon Dieu de Fabienne Radi

Mais parfois, elle s’y perd un peu aussi…

C’en est très drôle

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Dans ce livre on croise des breaks Volvo, des chefs indiens, des kangourous, l'inventeur du velcro, une saucisse au chou, mais également Burt Lancaster en slip de bain, Paul Newman en professeur de géologie ou Konrad Lorenz parlant à ses oies. Tout ça avec de l'art qui entre par une porte et ressort par une autre en arrière-plan

2020

2020… quelle année… Beaucoup de lectures car oui… beaucoup de confinement

Lectures de 2020

Cette année restera celle de la découverte de Laurence Boissier et principalement de ses recueils de petits écrits. Un humour réjouissant, le bol d’air du confinement !

Mais l’année aussi du dernier Cavanna qui m’a replongé bien des années en arrière, le choc de la découverte de Blast de Larcenet et la joie de sa Thérapie de groupe, la beauté de La panthère des neige de Tesson, des éclats de rires avec Comment draguer la catholique sur les chemins de Compostelle ou l’horreur hilarante de Dirty sexy valley et finalement Saphia Azzeddine et son sublime Mon père en doute encore

Les petites distances

Une magnifique BD où on ne comprend pas trop ce qui se passe, pourquoi Max est invisible ou les démons de Léonie…

Les petites distances de Camille Benyamina et Véro Cazot

Mais ce n’est pas important, il suffit de se laisser porter

Et c’est très beau

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Pardon.
Excusez-moi.
Pardon.
Ex... cusez... moi !


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Je suis là.
Je suis Max.
On vit ensemble depuis deux semaines.
Enfin c'est surtout moi qui vis chez toi, mais je crois que je ne te dérange pas.
Tu ne m'entends vraiment pas ?

L’art compte

L’intention est jolie, avec des dessins, c’est sympa. Le sous-titre « Parce que votre imagination peut changer le monde » est tonique… En plus c’est court (très court, peut-être trop court d’ailleurs) et il y avait pas mal pour réussir…

Mais parfois, ça ne croche pas vraiment.

L’art compte de Neil Gaiman et Chris Riddell

Et franchement, même si le chapitre sur les bibliothèques m’a ravi… Pourquoi diable Chris Riddell doit-il les dessiner avec des chignons ? Hein ? Depuis quand n’est-il pas entré dans une bibliothèque ? Où est-ce encore ainsi en Angleterre ?

Bref, bof !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Osez rebellez-vous créez l'art compte

Baiser après #metoo : lettres à nos amants foireux

Sous forme de lettres, selon les catégories nécessaires, Ovidie remet les pendules à midi en s’adressant aux questions des hommes qui seraient un peu « décontenancés » par les avancées féministes contemporaines

Baiser après #metoo : lettres à nos amants foireux de Ovidie et Diglee (ill.)

C’est très très drôle et sans prise de tête, et pourtant, les choses sont dites, sans approfondir inutilement par un argumentaire psy, socio ou philo

Les illustrations de Diglee sont en plus des vrais plaisirs d’humour fort bienvenus dans ce petit livre, hélas trop vite refermé

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Sous la forme épistolaire, un constat sur l'évolution de la sexualité hétérosexuelle en matière de consentement, de respect et de fantasme depuis le mouvement #Metoo. L'auteure appelle à inventer une nouvelle sexualité, libérée du poids de la performance et des diktats, qu'ils soient masculins ou féminins

La petite dernière

Petite dernière, Fatima grandit dans une famille musulmane de banlieue à Paris. Une fille qui se sent différente et qui se cherche.

La petite dernière de Fatima Daas

Avec une écriture dure et tendre, elle se raconte et se dévoile

C’est très beau

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Je m'appelle Fatima Daas. Je suis la mazoziya, la petite dernière. Celle à laquelle on ne s'est pas préparé. Française d'origine algérienne. Musulmane pratiquante. Clichoise qui passe plus de trois heures par jour dans les transports. Une touriste. Une banlieusarde qui observe les comportements parisiens. Je suis une menteuse, une pécheresse. Adolescente, je suis une élève instable. Adulte, je suis hyper-inadaptée. J'écris des histoires pour éviter de vivre la mienne. J'ai fait quatre ans de thérapie. C'est ma plus longue relation. L'amour, c'était tabou à la maison, les marques de tendresse, la sexualité aussi. Je me croyais polyamoureuse. Lorsque Nina a débarqué dans ma vie, je ne savais plus du tout ce dont j'avais besoin et ce qu'il me manquait. Je m'appelle Fatima Daas. Je ne sais pas si je porte bien mon prénom

Inventaire des lieux

Laurence Boissier est une magicienne à l’humour délicat et irrésistible.

Inventaire des lieux de Laurence Boissier

En parcourant tous ces lieux anodins qui vont du Nord au balcon et de l’étang au trou noir elle nous invite à redécouvrir la poésie des instants, des lieux, des rêves et des souvenirs.

Un chef d’oeuvre délicat que l’on conseille jalousement, certain d’y tenir une pépite trop fragile

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Mais il faut savoir qu'outre l'impermanence de cet instant exquis que vous passez avec vous-même, c'est tout de même dans un effondrement que vous êtes en train de vous ébattre joyeusement, un gouffre, un trou en fait, et qu'aussi bien toutes sortes de choses peuvent en surgir que d'autres y disparaître à tout jamais

Les femmes de

Le soir de réveillon, toutes ses femmes sont là, mais Vittorio ne vient pas.

Les femmes de de Caterina Bonvicini

Le livre, donnant la voix à chacune, dresse des portraits teintés de jalousies et de rancœurs, de regrets et d’incompréhensions.

Une construction sympa et bien menée qui, hélas tend à s’épuiser rapidement…

… pour un rebondissement final bienvenu mais qui m’a semblé un peu bricolé

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Milan. Le soir de Noël. La mère, la soeur, la femme, l'ex-femme, l'amante et les deux filles de Vittorio attendent en vain cet écrivain à la carrière déclinante. Une enquête pour disparition est ouverte. Au fil des mois, un nouvel équilibre vient régir les rapports entre ces femmes. Chacune des protagonistes narre son histoire avec l'absent