C’est tout court, très court, trop court, mais c’est émouvant

Comme un hommage à une personne admirée
Leïla Slimani rend hommage au parcours de Simone Veil, à ses combats et à son engagement
C’est tout court, très court, trop court, mais c’est émouvant

Comme un hommage à une personne admirée
Un petit peu feel-good, un peu mélo, tendre et délicat, drôle et humain, à un joli petit livre qui fait un peu sourire et un peu pleurer.

Court et délicieux comme un petit chocolat un peu trop sucré
L’histoire d’une petite vieille, Baba Dounia, icône d’une sagesse rurale aujourd’hui disparue, vivant à Tchernovo, dans la zone d’exclusion post-catastrophe du réacteur
Marcel Klouellebeck panique parce qu’il se sent heureux et a peur de ne plus savoir écrire sans déprimes ni insomnies.

Ça ne casse ni un pied de chaise, ni une cruche qui va à l’eau, mais c’est un petit moment plutôt sympa à s’accorder.
Et de toute manière, un livre qui cite les chauffeurs de bibliobus ne peut pas être mauvais ! C’est une règle sans exception (aucune) et pis c’est tout.
Écrire un livre, c’est à la portée du plus grand nombre [sic]. Écrire des livres, continuer et tenir la distance… c’est un travail ! Et rares sont ceux qui réussissent à se renouveler et à en garder un peu sous la pédale.

Murakami nous parle ici de son métier, du monde de l’édition au Japon (et internationale), des prix littéraires, de l’originalité, de lui, de ses rituels sportifs, de sa « normalité » mais aussi de la nécessité de sortir du cadre et de sa vision de l’écriture.
Intéressant pour qui souhaite aussi écrire et pour toute personne rêvant d’embrasser une profession avec des grandes exigences créatives
Des fois drôle, parfois triste et généralement désabusé avec une bonne dose d’autodérision, Jean-Louis Fournier se lamente de sa solitude.

Dur de finir seul, comme un vieux con lucide
Catalogue d’expo, ce Chauds Latins porte bien bien son nom ! Et tout y passe, partout mais pas pour tous !

Hiérarchie sociale, contraception, patriarcat, mignons et cocus, amour et virilité… le petit guide pour mieux comprendre les coulisses de l’antiquité romaine.
Sylvain Tesson est un raconteur merveilleux. Il alterne divinement les anecdotes et les aventures, l’humour et le suspense, la petite blague et la grande histoire, ses réflexions philosophiques de cuisine et les paysages infinis.

Parti avec Vincent Munier, Léo et Marie dans le Tibet à plus de 4000 mètres en plein hiver photographier les panthères de neiges, il raconte son périple par -20C° ou -30C° (enfin, moins tout-plein) au milieu de la caillasse, la neige, les yaks, les loups et les vautours.
Et c’est beau… de toute beauté !
Qu’avons-nous fait du divin en nous ?
Que sont nos rêves devenus ?

Qu’avons-nous fait de nous ?
Quelle surprise, en 2020, de passage dans une librairie, de tomber sur le dernier Cavanna, mort en 2014 (faites le calcul).

Et d’un seul coup, tout revient, les émotions, les bravades, l’humour et la dérision sérieuse. Et le cœur se serre et tout revient, les Ritals, les Ruskoffs, Maria et toutes et tous. Les ruelles de Paris, Hara-Kiri et Charlie Hebdo qui n’avait pas encore été souillé, fusillé et piétiné.
Toutes les émotions intactes malgré Parkinson et grâce à Virginie.
Un cadeau
Une fois ouvert, impossible de refermer ce livre. Une femme, mariée depuis 12 ans se réveille en ayant oublié ses douze dernières années.

Un livre magnifique, une femme à la recherche d’elle-même, de son mari, de leurs trois enfants, de son couple, de sa famille et de son identité.
Splendide !