Simone Veil, mon héroïne

C’est tout court, très court, trop court, mais c’est émouvant

Simone Veil, mon héroïne de Leïla Slimani

Comme un hommage à une personne admirée

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Leïla Slimani rend hommage au parcours de Simone Veil, à ses combats et à son engagement

Le dernier amour de Baba Dounia

Un petit peu feel-good, un peu mélo, tendre et délicat, drôle et humain, à un joli petit livre qui fait un peu sourire et un peu pleurer.

Le dernier amour de Baba Dounia de Alina Bronsky

Court et délicieux comme un petit chocolat un peu trop sucré

L’histoire d’une petite vieille, Baba Dounia, icône d’une sagesse rurale aujourd’hui disparue, vivant à Tchernovo, dans la zone d’exclusion post-catastrophe du réacteur

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, les alentours de la centrale désaffectée se repeuplent clandestinement : Baba Dounia, veuve solitaire et décapante, entend bien y vieillir en paix. En dépit des radiations, son temps s'écoule en compagnie d'une chaleureuse hypocondriaque, d'un moribond fantasque et d'un centenaire rêvant d'amour.

Mais qui est l'auteur de la lettre à Baba Dounia, écrite dans une langue qu'elle ne comprend pas ?

D'une plume à la fois malicieuse et implacable, Alina Bronsky invente la comédie humaine post-cataclysmique

Mélatonine

Marcel Klouellebeck panique parce qu’il se sent heureux et a peur de ne plus savoir écrire sans déprimes ni insomnies.

Mélatonine de Pascal Fioretto

Ça ne casse ni un pied de chaise, ni une cruche qui va à l’eau, mais c’est un petit moment plutôt sympa à s’accorder.

Et de toute manière, un livre qui cite les chauffeurs de bibliobus ne peut pas être mauvais ! C’est une règle sans exception (aucune) et pis c’est tout.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
" La serveuse, qui portait un tee-shirt "Paris est une fête', nous demanda si nous avions fait notre choix et je m'abstins de lui dire que le mien eût été de m'enfuir pour tenter d'oublier que je ne savais plus quoi écrire mais je me contentai de réclamer la carte des vins, car je pressentais que j'allais en avoir sacrément besoin. "
Dans ce nouveau roman événement, Marcel Klouellebecq nous offre une poignante méditation sur les ravages du bien-être et du succès

Profession romancier

Écrire un livre, c’est à la portée du plus grand nombre [sic]. Écrire des livres, continuer et tenir la distance… c’est un travail ! Et rares sont ceux qui réussissent à se renouveler et à en garder un peu sous la pédale.

Profession romancier de Haruki Murakami

Murakami nous parle ici de son métier, du monde de l’édition au Japon (et internationale), des prix littéraires, de l’originalité, de lui, de ses rituels sportifs, de sa « normalité » mais aussi de la nécessité de sortir du cadre et de sa vision de l’écriture.

Intéressant pour qui souhaite aussi écrire et pour toute personne rêvant d’embrasser une profession avec des grandes exigences créatives

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Écrire un roman n'est pas très difficile. Écrire un roman magnifique n'est pas non plus si difficile, je ne prétends pas que c'est simple, mais ce n'est pas non plus impossible. Ce qui est particulièrement ardu, en revanche, c'est d'écrire des romans encore et encore. Tout le monde n'en est pas capable. Comme je l'ai déjà dit, il faut disposer d'une capacité particulière, qui est certainement un peu différente du simple « talent ».

Bon, mais comment savoir si l'on possède cette aptitude ? Voici la réponse : plongez dans l'eau et voyez si vous nagez ou si vous coulez.

Bienvenue sur le ring !

Dans un essai à la fois drôle, intelligent, passionnant, Haruki Murakami se raconte et porte un regard aussi rafraîchissant que sincère sur le métier de romancier.

Tout en explorant ses plus chères obsessions et en distillant des réflexions sur la littérature, la lecture et plus largement la société japonaise, l'auteur dévoile les coulisses de son quotidien, où s'imposent persévérance, patience et endurance.

Une oeuvre généreuse et sensible qui s'adresse à tous ceux qui sont en quête de l'homme derrière le maître, mais aussi aux curieux ou aux écrivains en herbe en mal d'inspiration !

Je ne suis pas seul à être seul

Des fois drôle, parfois triste et généralement désabusé avec une bonne dose d’autodérision, Jean-Louis Fournier se lamente de sa solitude.

Je ne suis pas seul à être seul de Jean-Louis Fournier

Dur de finir seul, comme un vieux con lucide

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Un petit garçon coiffé en brosse, portant un pull-over rouge, qui dit s'appeler « bilili » réclame sa maman à l'accueil du magasin...


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Mon répondeur est vide, pas de message, personne à qui répondre.
Ceux qui m'appellent me demandent toujours s'ils me dérangent. Qu'ils sachent une fois pour toute : on me dérange quand on ne m'appelle pas.
Hier, j'ai reçu trois coups de fil.
À 12 h 32, on voulait me vendre une cuisine.
À 15 h 11, c'était la mairie qui m'appelait, à cause de la canicule, pour savoir si tout allait bien.
À 16 h 03, c'était une erreur. »

Avec son humour et sa douce mélancolie, Jean-Louis Fournier signe un récit délicat, tendre et espiègle sur la solitude, un livre qui ressemble à un dessin de Sempé et à une musique avec plus d'accordéon que de violoncelle

Chauds Latins : le sexe dans l’Antiquité romaine

Catalogue d’expo, ce Chauds Latins porte bien bien son nom ! Et tout y passe, partout mais pas pour tous !

Chauds Latins : le sexe dans l’Antiquité romaine de Laurent Flutsch et Sophie Weber

Hiérarchie sociale, contraception, patriarcat, mignons et cocus, amour et virilité… le petit guide pour mieux comprendre les coulisses de l’antiquité romaine.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Turpitudes, lupanars, fresques érotiques, pénis en érection... : la société antique était-elle en perpétuelle frénésie sexuelle ? Pas du tout : en réalité, les Romains étaient plutôt pudiques. Hostiles aux excès de toute nature, ils plaçaient la vertu civique et familiale au-dessus des voluptés charnelles.

En matière de sexe, leurs idées, leurs désirs ou leurs interdits étaient toutefois bien éloignés de ceux d'aujourd'hui. Ils reflétaient une société fortement hiérarchisée, par ailleurs dominée par une conception phallocratique des rapports intimes.

Le rôle et le plaisir du citoyen mâle et dominant primaient, avec des partenaires des deux sexes, les notions «homo» et «hétéro» n'ayant pas cours à l'époque.

Mariage, contraception, séduction, désirs, pratiques, ébats : thème par thème, l'ouvrage raconte, explique et illustre ce que fut la vie sexuelle des Romains

La panthère des neiges

Sylvain Tesson est un raconteur merveilleux. Il alterne divinement les anecdotes et les aventures, l’humour et le suspense, la petite blague et la grande histoire, ses réflexions philosophiques de cuisine et les paysages infinis.

La panthère des neiges de Sylvain Tesson

Parti avec Vincent Munier, Léo et Marie dans le Tibet à plus de 4000 mètres en plein hiver photographier les panthères de neiges, il raconte son périple par -20C° ou -30C° (enfin, moins tout-plein) au milieu de la caillasse, la neige, les yaks, les loups et les vautours.

Et c’est beau… de toute beauté !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
- Tesson ! Je poursuis une bête depuis six ans, dit Munier. Elle se cache sur les plateaux du Tibet. J'y retourne cet hiver, je t'emmène.
- Qui est-ce ?
- La panthère des neiges. Une ombre magique !
- Je pensais qu'elle avait disparu, dis-je.
- C'est ce qu'elle fait croire

Les nouveaux anciens

Qu’avons-nous fait du divin en nous ?
Que sont nos rêves devenus ?

Les nouveaux anciens de Kae Tempest

Qu’avons-nous fait de nous ?

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Fable urbaine contemporaine, entre rap, poésie et épopée dramatique, Les nouveaux anciens renoue avec la ballade antique en embrassant toutes ses formes dans une magistrale et puissante unité. Kevin, Jane, Mary, Brian, Thomas et Clive, héros ordinaires, dieux d'aujourd'hui, ignorent tout de leurs liens de parenté et s'illustrent par leurs espoirs et désillusions, leur jalousie, bravoure et trivialité. Les anciens mythes résonnent dans ces vies désenchantées, où surgit la beauté de l'humain loin de l'indifférence cynique du monde contemporain

Crève, Ducon !

Quelle surprise, en 2020, de passage dans une librairie, de tomber sur le dernier Cavanna, mort en 2014 (faites le calcul).

Crève, Ducon ! de François Cavanna

Et d’un seul coup, tout revient, les émotions, les bravades, l’humour et la dérision sérieuse. Et le cœur se serre et tout revient, les Ritals, les Ruskoffs, Maria et toutes et tous. Les ruelles de Paris, Hara-Kiri et Charlie Hebdo qui n’avait pas encore été souillé, fusillé et piétiné.

Toutes les émotions intactes malgré Parkinson et grâce à Virginie.

Un cadeau

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Ce volume, conçu comme une suite à Lune de miel, est le dernier livre sur lequel Cavanna a travaillé avant de mourir. Sans doute y aurait-il apporté quelques ajouts ou modifications de détail, mais on peut le considérer comme une oeuvre aboutie.

Composé, comme l'était Lune de miel, de chapitres assez brefs, le livre regroupe souvenirs et anecdotes qui évoquent à la fois la fin de vie de l'auteur et son passé (Charlie Hebdo, le S.T.O...). On y retrouve avec bonheur la gouaille réjouissante de Cavanna, sa grande gueule, ses coups de colère, ses élans d'affection, sa passion de la langue et de la littérature : un écrivain, un vrai. Le titre reprend les derniers mots du texte, pleins de rage et d'amour de la vie au moment de lâcher la rampe

La vie d’une autre

Une fois ouvert, impossible de refermer ce livre. Une femme, mariée depuis 12 ans se réveille en ayant oublié ses douze dernières années.

La vie d’une autre de Frédérique Deghelt

Un livre magnifique, une femme à la recherche d’elle-même, de son mari, de leurs trois enfants, de son couple, de sa famille et de son identité.

Splendide !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Marie a vingt-cinq ans. Un soir de fête, coup de foudre pour le beau Pablo, nuit d'amour et le lendemain...

Elle se réveille à ses côtés, douze ans plus tard, mariée, mère de trois enfants, sans un seul souvenir de ces années écoulées. Comment faire pour donner le change à son entourage ?

Et comment retrouver sa propre vie ?

C'est avec une énergie virevoltante et un optimisme rafraîchissant que Frédérique Deghelt a écrit ce roman sur l'amour et le temps qui passe, sur les rêves des jeunes filles confrontés au quotidien et à la force des choix qui déterminent l'existence