Camiothécaire-biblioneur aux lectures éclectiques. Romans, essais, biographies et autobiographies, récits de voyage, bandes dessinées, nouvelles, chroniques, témoignages… des critiques selon l'humeur
Catégorie : Albums et BD
Bandes dessinées, romans graphiques, albums, récits graphiques, livres d’images, beaux livres, romans photos… Tous genres confondus
Convoquant Fabcaro à l’écriture et Eric Judor à l’écran ainsi qu’une cracapétée de comédiens, Nathalie Fiszman propose un roman photo drôle et absurde, foisonnant de perruques et de mauvais gout vestimentaire.
Guacamole vaudou de Nathalie Fitzman
On y retrouve heureusement Clémentine Mélois qui nous avait régalée avec un roman photo à l’humour bien plus aiguisé ! (Et si vous appréciez Clémentine, dans un tout autre genre elle partage son amour de la lecture dans Dehors la tempête et c’est magnifique !)
Allez, ne boudons pas le plaisir de sourire
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Dans ce roman-photo, un employé de bureau sans envergure connaît un succès fulgurant après avoir suivi un stage de vaudou avec le gourou Jean-Claude
Coincée par le premier confinement du COVID, Clémentine s’ennuie et joue avec l’actu et Photoshop
Bon pour un jour de légèreté de Clémentine Mélois
Et c’est parfois très drôle !
Et d’autres fois… ma foi, c’était une période difficile, mais avec des petits chats c’est quand même mieux.
Merci Clémentine !
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Est-il permis de rire d'une tragédie ? Avec tendresse et irrévérence, Clémentine Mélois met le confinement en images. À nous le paquet de chewing-gums goût chloroquine, le 45 tours d'Alain Gestes Barrière !
Plein de drôlerie et de poésie, parfois mordant, toujours désopilant, Bon pour un jour de légèreté nous rappelle que l'humour est la meilleure façon de rapprocher les êtres humains en mettant l'angoisse à distance
Koko n’aime pas le capitalisme : et autres histoires de tienstiens
C’est monstre drôle, absolument actuel, engagé, décalé… Tout y est !
Comment rire des codes actuels, des fachos, des politiques, des écolos, des industriels, des média, de la téléréalité, des influenceurs-euses, des écolos, des pseudo-sciences… bref, du monde actuel !
Merci Koko !
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Recueil de strips humoristiques, précédemment publiés sur Instagram, évoquant Harry Potter, Sigmund Freud ou encore Dark Vador
Voilà une bande dessinée bien atypique où des planches plutôt créatives côtoient des approximations plus brouillonnes.
Jack London : arriver à bon port ou sombrer en essayant de Koza
L’histoire du tour en bateau de Jack London sur le Snark, agrémentée de flash-backs sur différents épisodes de sa vie (le Grand Nord, le communisme…)
Une BD un peu confuse qui n’apporte pas grand chose (enfin, rien) sur la bio de Jack London
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Tour à tour jeune garçon fasciné par la mer, ouvrier, journaliste, mineur, révolutionnaire socialiste ou romancier, Jack London n'a répondu qu'à un seul appel : celui de l'esprit d'aventure.
Ainsi, en 1907, sans rien connaître à la navigation, il entame, en couple, un tour du monde en mer, depuis San Francisco. Cela va sans dire, rien ne se déroula comme prévu
Une histoire complexe trop brièvement racontée tant les problématiques sont tentaculaires. Et pourtant, un dessin superbe ! L’histoire d’une statuette trouvée au Mali et apportée par un jeune migrant jusqu’au Louvre pour la protéger de l’obscurantisme islamiste.
Une maternité rouge de Christian Lax
Pourtant, cette co-édition du Louvre pose bien plus de questions que cette bande dessinée n’évoque. Les questions d’appropriation des biens, de restitutions des objets spoliés, des moyens existants pour permettre aux œuvres de rester dans leurs pays, de la bienveillance condescendante des musées occidentaux ne sont pas traités – ou trop brièvement – pour un sujet aux pareilles ramifications.
… Voilà donc une bande dessinée qui ressemble beaucoup à un livre publicitaire et qui me laisse bien dubitatif
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Un jeune chasseur de miel malien, Alou, se dirige vers les ruches sauvages d'un baobab. Circulant en 4x4, armés jusqu'aux dents, des djihadistés foncent sur lui et font exploser l'arbre sacré.
Parmi les débris, Alou découvre, presque intacte, une statuette représentant une femme enceinte. Encouragé par son père, il se rend dans le pays Dogon pour la présenter au sage du village, le hogon, respecté de tous pour sa culture.
Le vieil homme reconnaît aussitôt cette Maternité rouge. Elle est l’œuvre, selon lui, du maître de Tintam, dont une première Maternité se trouve déjà au Louvre, au Pavillon des Sessions.
Pour le vieil homme, la sculpture, en ces temps de barbarie, sera plus en sécurité au Louvre près de sa sœur qu'ici au Mali. Et c'est à Alou, naturellement, que le hogon confie la mission impérative d'emmener la Maternité à Paris.
Pour atteindre son but, le jeune homme, migrant parmi les migrants, ses sœurs et frères d'infortune, devra prendre tous les risques en traversant désert et mer...
Après avoir beaucoup apprécié Et mon cœur se serra coécrit avec Antoine Laurain, c’est avec impatience que j’attendais de monter sur ce nuage du Sonneur
Sur un nuage de Le Sonneur
Un voyage toutefois en demi-teinte dans lequel j’ai regretté les textes qui portaient les images ainsi qu’une édition plus soignée aux dessins à la plume et moins pixelisés.
Pour autant, c’est avec beaucoup de plaisir que je me suis laissé porter cet album dans lequel le Sonneur en grand horloger explore les dualités, les ombres et la lumière, la temporalité et l’évasion, le monde et l’introspection
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Je me glisse parmi les nuages, comme dans les plus lointains replis du cœur. Je parcours les vallées blanches et, sous mes pas, mes rêves s’éveillent. Les nuages sont un monde, un peuple. Ils sont nos souvenirs, nos lendemains. Et dans les hauteurs, j’embarque pour une grande traversée, je pars à ta rencontre.
Une histoire de malédiction assez classique aux splendides aquarelles, plutôt bien racontée, parfois un petit peu tarabiscotée.
L’auberge du bout du monde de Tiburce Oger et Patrick Prugne
Le bonheur de deux enfants joyeux sur les plages de Bretagne, et le malheur arrive.
Une bande dessinée avec des monstres, des maladies inexpliquées, une femme muette à la beauté renversante et aux pouvoirs de guérison (une sorcière ?), des villageois jaloux et apeurés, une usine maudite, une passion et un fier combattant, un château avec un maître aussi maléfique que mystérieux et… des mouettes et la mer
Le tout raconté par un vieux chauve mourant dans une ancienne auberge (oui, classique mais très beau)
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Bretagne, 1884.
Dans l'Auberge du bout du monde, lugubre bâtisse perchée au bord d'une falaise, un vieillard au seuil de la mort raconte une étrange histoire à un écrivain en mal d'inspiration. Celle de la mystérieuse Iréna, revenue d'entre les morts alors qu'on la croyait assassinée.
Amour fou, malédiction venue des Indes, merveilleux celtique : Patrick Prugne et Tiburce Oger nous embarquent dans une aventure haletante, le long des côtes bretonnes
A cette époque, celle de nos grands-parents, les maîtres et maîtresses étaient tout puissants et régnaient sur les classes dociles. La punition était sévère et nul ne pouvait la remettre en cause. De là à devenir cruels…
Élise de Fabian Menor
Basé sur des histoires racontées par sa grand-mère, Fabian Menor tente de nous faire revivre ces maltraitances dans les campagnes, au pays des joies de l’enfance et de la cruauté gratuite.
Mais il m’a manqué quelque chose, des émotions mieux traduites ou peut-être un scénario plus épais
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) À une époque où les professeurs ont le droit de lever la main sur les élèves, le quotidien d'Élise ressemble à celui de n'importe quelle petite fille.
Enfin presque...
Les joies et bonheurs de la parentalité croqués avec joie (et visiblement une grosse fatigue) par le happy Zep.
Happy parents de Zep
C’est frais, coloré, ça sent le vécu, les nuits blanches, les grosses gênes, les couches, les petits accidents, les après-midi au parc, les sparadraps, le baby-blues, les désillusions et aussi… beaucoup d’amour pour supporter tout ça
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Échographie
Là ! On voit très bien votre bébé.
Oooh
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Être parent, c'est compliqué, être enfant, ce n'est pas simple ! Au fil de 60 gags et autant de situations, Zep donne vie à ses personnages : d'un côté, des pères et des mères que rien ne préparait à ce choc ; de l'autre, des bébés, des écoliers, des ados immergés dans leur univers. Et entre les deux, mille et une occasions de ne pas se comprendre. Mieux vaut en rire... et avec Zep, c'est garanti !
Nathalie joue avec les images, les superpositions et les couleurs. Et c’est pourtant dans ces représentations irréelles que ressortent d’authentiques émotions.
Dipla Dipla, texte et photographie de Nathalie Berthod
Sophie utilise différentes techniques (pointe fine, mine de plomb, aquarelles, gravures…) pour illustrer les détails. Feuilles, tissus, paysages, ou des réflexions sur un monde à sauvegarder. Des dessins d’une grande finesse qui invitent à la réflexion.
Dipla Dipla, texte et dessin de Sophie Solo
Ce recueil d’une grande poésie a été édité à l’occasion d’une expo commune regroupe des textes et photographies de Nathalie Berthod et des textes et dessins de Sophie Solo.