Pardonnez-moi

Chères autrices et chers auteurs,

Vous avez mis tout votre coeur, vos tripes et votre travail dans vos créations. Merci infiniment !

Mais parfois nous ne nous sommes pas rencontrés, je vous ai trouvé-e-s fades, illisibles, distants, mièvres, chiants, pompeux, brouillons, approximatifs, nuls, répétitifs, pas drôles… et bim ! En deux clics je vous ai dit merde, comme un gros con.

De plus, il m’est aussi arrivé de vous lire de travers, trop vite ou ne rien avoir compris et tout réinterprété. Si c’était le cas, n’hésitez pas, s’il vous plait, dites-le moi pour que nous ne restions pas fâchés sur une méprise.

Le Jugement de Pâris de Pierre Paul Rubens - 1638
Le Jugement de Pâris
Pierre Paul Rubens (1577-1640) – 1638

Et sachez que mon jugement ne vaut rien de plus que celui d’un patapouf posé sur son canapé décernant des étoiles après une lecture superficielle et selon son humeur du jour.

Je ne doute pas que vous ne lirez jamais ces pages et que mes avis vous importent peu. Pourtant, à votre place, après avoir mis tant d’espoirs dans une création, je ne doute pas que les jugements à la va-comme-j’te-pousse puissent faire mal.

Alors pardon !

Le pardon de Kergoat - Jules Breton (1827-1906) - 1891
Le pardon de Kergoat
Jules Breton (1827-1906) – 1891

De plus, si vous avez un peu feuilleté mes articles, vous vous serez rendu compte que je n’ai pas hésité à photographier vos oeuvres en toute impunité. Je m’étais dit qu’il s’agissait là d’un « droit de citation ». Toutefois, si cela devait vous déranger, là-aussi, n’hésitez à me contacter afin que nous trouvions ensemble une solution. Il y a aussi quelques illustrations qui ne sont pas sourcées et dont je ne me souvient plus de l’origine. C’est mal, et là aussi, merci de me le dire !