Ne pouvant pas tout lire, mes lectures résultent forcément de non-choix, d’écartements, de remises à plus tard ou d’évitements. Il y a aussi beaucoup d’avortements après une, deux, dix ou trente pages… Je ne les cite pas ici et c’est possiblement pour cela que les grosses bouses y sont rares.
Peu ou pas de classiques. Certes, j’en ai lu quelques-uns et comme Zelig, j’ai aussi lu Moby Dick. Enfin… Moi, je l’ai lu ! (Même si je ne m’en souviens pas très bien)
Sinon, je lis ce qui sort, suivant l’actu littéraire, fiction contemporaine, témoignages ou essais. Ce qu’on me prête aussi (et que je tente de rendre) ou qu’on me conseille. Peu de polars (à part une période où je suis resté coincé avec Maigret) ou de thrillers, guère de romances ou de feel-good. Pas du tout de terroir (il faudra quand même bien que j’en ouvre un une fois), et plus vraiment de SFFF (et pourtant, ado j’avais adoré Jack Vance ou Azimov !). Des lectures contemporaines, sans fil conducteur, guidé par des expériences précédentes, des couvertures attirantes (oui, comme pour le vin, de belles étiquettes m’attirent), des 4e de couv’ intrigantes, des auteurs et des autrices qui m’avaient déjà titillé, des histoires avec du sexe et de l’érotisme (oui, quand même beaucoup), des drames ou de l’humour, des émotions ou du vécu (pas mal de vécu, certes, mais l’autofiction (la masturfiction) est une mode française, que voulez-vous). Ajoutez quelques essais par-ci ou par ailleurs, une BD ou un après-midi à la piscine et vous n’aurez – tout comme moi – aucune idée de mes critères de sélection. Et demain, on verra…
C’est clair, non ? Et puis de toute façon, éclectique c’est bien ce que cela veut dire ! De tout, un peu, mais de tout.