Relié, délié

Il faut, pour apprécier la poésie de Philippe Gindre, pratiquer avec aisance les grands écarts et faire preuve de souplesse. De même que pour la vie, peut-être. Accepter l’optimisme de la désespérance et ne pas craindre de jouir paisiblement dans les combats du chaos.

La prochaine fois...
Refuser, obtempérer, apprendre à marcher
S'opposer, déserter, voler, mentir
S'anéantir, revenir à la vie
Grandir, muter, haïr, vieillir, aimer
Prend un temps fou et grille autant d'énergie.
La prochaine fois,
j'y réfléchirai à deux fois.
Relié, délié de Philippe Gindre
Poèmes et textes courts destinés à une lecture en musique, Relié, délié s’apprécie tout autant en hiver bien au chaud qu’en été bien au frais

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Au commencement était le verbe, et le verbe était l'impulsion, le germe apte à s'accroître et se conclure en toute chose. Et toute chose s'est faite ainsi.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Relié, délié, c’est ainsi que s’appelle le recueil de poèmes qui vient de paraître aux éditions des sauvages. Il est d’obédience rock, humoristique et contestataire, offensivement positiviste et faciéteusement religieux.

Il serait possible d’imaginer que victime d’un méchant romantisme, l’auteur avant d’avoir dix-sept ans soit parti de chez mes parents, pour devenir insomniaque… La musique et les livres ont joué leur rôle et aujourd’hui l’auteur partage son viatique poétique.

Vendredi :
aller à l'essentiel
revenir à la raison
passer pour un fou