Je ne suis pas seul à être seul

Des fois drôle, parfois triste et généralement désabusé avec une bonne dose d’autodérision, Jean-Louis Fournier se lamente de sa solitude.

Je ne suis pas seul à être seul de Jean-Louis Fournier

Dur de finir seul, comme un vieux con lucide

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Un petit garçon coiffé en brosse, portant un pull-over rouge, qui dit s'appeler « bilili » réclame sa maman à l'accueil du magasin...


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Mon répondeur est vide, pas de message, personne à qui répondre.
Ceux qui m'appellent me demandent toujours s'ils me dérangent. Qu'ils sachent une fois pour toute : on me dérange quand on ne m'appelle pas.
Hier, j'ai reçu trois coups de fil.
À 12 h 32, on voulait me vendre une cuisine.
À 15 h 11, c'était la mairie qui m'appelait, à cause de la canicule, pour savoir si tout allait bien.
À 16 h 03, c'était une erreur. »

Avec son humour et sa douce mélancolie, Jean-Louis Fournier signe un récit délicat, tendre et espiègle sur la solitude, un livre qui ressemble à un dessin de Sempé et à une musique avec plus d'accordéon que de violoncelle