Les papillons ne meurent pas de vieillesse

Cette bande dessinée est l’exemple même du traitement d’un sujet grave au travers d’une historiette qui pourrait sembler naïve.

Les papillons ne meurent pas de vieillesse de Matz, dessin et couleurs de Frédéric Bézian
Après la découverte d’un papillon disparu et retrouvé à loin de son habitat naturel, un entomologiste part à sa recherche en Amazonie. L’occasion de constater les ravages de la déforestation, les crimes contre les tribus autochtones et l’appât du gain de grandes multinationales amoralesLa plupart du temps, dans la nature, les papillons sont la proie des oiseaux, des lézards, des chats...
D'autres causes récentes de disparition beaucoup plus massive menacent des espèces entières : les pesticides et la déforestation.
D'une manière générale, les papillons, fragiles et vulnérables, ne meurent pas de vieillesse, mais de mort violente.Un album au graphisme noir-blanc très intéressant avec des touches de couleurs papillonesques très réussies. A noter finalement les quelques planches intercalaires qui apportent d’intéressantes respirations

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Vole en paix, joli Morpho...
Je cherche bien plus rare...


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Comment un papillon théoriquement disparu peut-il avoir été retrouvé à des milliers de kilomètres de son biotope naturel ? Après avoir écarté l'hypothèse d'un canular, un entomologiste mène l'enquête en Amazonie en compagnie de sa collaboratrice.

Ce papillon est-il une réponse de la nature aux ravages et aux destructions perpétrés par les hommes ?

À mi-chemin entre le conte naturaliste et le thriller, une aventure menée avec brio par deux maîtres de la bande dessinée contemporaine.