L’outlaw

Un polar plutôt basique, avec un pauvre type, lâche, manipulé, incohérent. Et une bande de voleurs sanguinaires. Et la police qui attend patiemment que tout cela de décante. Il ne manque que Jules.

Il fallait d'abord tuer l'homme du coin ! Peut-être aussi Nouchi, si elle tentait de le retenir ?
Tuer quelqu'un, en tout cas ! Puis jouer l'inconscience, s'il était pris, afin d'éviter la guillotine. Ou alors prétendre que c'était un crime politique. Qu'est-ce qui valait le mieux ?
Il était sûr qu'elle ne dormait pas et il se prenait à la hair.
— Ne remue pas comme ça ! dit-il, hargneux.
Outlaw de Georges Simenon

Guère passionnant

Le 43e roman dur de Simenon

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Ils arrivèrent rue Saint-Antoine juste comme la séance finissait au cinéma Saint-Paul. La rue était déserte de la Bastille à l'Hôtel de Ville et, même plus loin, c'était une profonde tranchée vide jusqu'à la place de la Concorde, avec de rares passants minus-cules qui agitaient leurs jambes sur les trottoirs et parfois se risquaient à traverser de biais la chaussée.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Stan est coincé. Il a froid, faim, n'a plus un sou et ne sait pas où dormir. La porte de ses amis reste close. Sa compagne le quitte et retourne vers d'autres hommes en mesure de la protéger. Lui est trop mou, trop indécis pour s'en sortir dans un monde qui, si vous êtes hors du coup, ne fera rien pour vous aider. La police surveille et verrouille tout. Stan, d'origine polonaise, sous le coup d'un arrêté d'expulsion, erre dans Paris jusqu'à ce qu'un inspecteur lui propose d'infiltrer contre argent une bande de criminels endurcis. Des hommes et une femme qui n'hésitent pas à torturer et tuer pour récupérer des bas de laine. Maladroit, mauvais menteur, fragile et pris dans la nasse d'un quotidien sordide, Stan va participer à son tour à des agressions planifiées d'une rare violence. Ses complices, très vite, impitoyables, lui demanderont de faire ses preuves...

La scandaleuse Madame B.

Une histoire incroyable qui commence par le meurtre de son père, un jugement et un acharnement judiciaire incompréhensible, une évasion, chirurgie éthétique de boucher, cavale, la French Connection et le trafic de drogue. Re-prison aux États-Unis et re-évasion… puis des chevaux et enfin l’espoir une vie paisible avant l’extradition vers la Suisse qui refuse de lacher le morceau pour une peine quasi-purgée…

La scandaleuse Madame B. de Pierre Beguin

Une aventure racontée dans un style terne et lassant mais qui tente de rendre compte au plus juste la vie incroyable de Josette Bauer qui fascina Truman Capote

Un Truman Capote qui semble n’avoir que peu de goût pour les helvètes…

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Rien ne semblait destiner Josette Bauer à une vie de cavale. Fille d'un riche industriel suisse, elle aime le luxe, les voitures de sport et les palaces. Jusqu'à cette nuit de novembre 1957 où l'impensable se produit...

Arrestations, prisons, évasions. C'est une incroyable aventure qui commence. Mille vies en une : trafiquante de drogue pour la « French Connection », prostituée, « garçon » d'écurie, éleveuse de chevaux. De Genève aux États-Unis en passant par la France, l'Algérie et l'Espagne, celle que la presse surnomme « la sorcière », « l'ange noir » ou « la diabolique » fascine. Cette trajectoire hors du commun hypnotise en premier lieu le célèbre écrivain Truman Capote qui en fait la clé d'une oeuvre à venir, un « roman-vérité » qui s'intitulerait La scandaleuse Madame B.

C'est ce destin vertigineux, entre fiction et réalité, que retrace Pierre Béguin, auteur de plusieurs romans dont Vous ne connaîtrez ni le jour ni l'heure et Condamné au bénéfice du doute, à partir d'archives, de chroniques judiciaires et de témoignages. En arrière-plan se dessine un monde en plein bouleversement où le lecteur croisera des personnalités comme les Kennedy, les Rolling Stones, Henry Kissinger, et des figures clés de la jet-set new yorkaise