Chanson douce

Un livre qui commence par ce qu’il fini, mal. Dérangeant comme un caramel, plaisant comme un hachoir.

Chanson douce de Leïla Slimani
Chanson douce de Leïla Slimani

Mais un peu lassant comme l’ennui aussi.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Lorsque Myriam, mère de deux jeunes enfants, décide malgré les réticences de son mari de reprendre son activité au sein d'un cabinet d'avocats, le couple se met à la recherche d'une nounou. Après un casting sévère, ils engagent Louise, qui conquiert très vite l'affection des enfants et occupe progressivement une place centrale dans le foyer. Peu à peu le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu'au drame.

À travers la description précise du jeune couple et celle du personnage fascinant et mystérieux de la nounou, c'est notre époque qui se révèle, avec sa conception de l'amour et de l'éducation, des rapports de domination et d'argent, des préjugés de classe ou de culture. Le style sec et tranchant de Leïla Slimani, où percent des éclats de poésie ténébreuse, instaure dès les premières pages un suspense envoûtant