Kabuki

L’histoire d’une quête d’identité qui va de la compréhension à l’affirmation en passant par de multiples étapes telles que l’acceptation. Un parcours aux nombreuses difficultés sous des regards pas toujours bienveillants (à commencer par le sien). Une histoire comme un théâtre Kabuki qui laisse tomber les masques.

Kabuki de Tiago Minamisawa, illustrations de Guilherme Petreca
Les dessins sont splendides dans un constant mélange entre onirisme et réalité et qui soutiennent un message fort.

A noter, le très beau dossier qui complète la bd et parle du projet, du drame transphobe qui l’inspira, du film et des traditions théâtrales au Japon

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Aïe !
Oh, Bonjour !
Qui es-tu ?


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
À la suite d’une expérience traumatisante, Kabuki décide de porter un masque et de renoncer à jamais à son identité. Et si se fondre parmi les Hommes lui permettait de trouver sa place ?

Errant sans but et sans âme, Kabuki se perd dans les opiacés et le désespoir jusqu’à sa rencontre avec Alma, sorte d’alter ego bienveillant. Celle-ci lui apportera son soutien et lui apprendra à se nourrir du monde afin de répondre aux questions l’habitant depuis toujours.

S’inspirant d’une histoire vraie et prenant place dans le décor du théâtre traditionnel japonais, Kabuki raconte, avec poésie, les obstacles et les combats que rencontre une femme née dans le mauvais corps.