Simenon s’attache ici à rendre des sentiments et des émotions subtiles et sensibles. Hélas, l’argument semble un peu faible et c’est avec grand peine qu’il semble arriver à justifier une fin qu’il aurait probablement souhaité plus glauque.
Sans être complètement loupé, Georges a été plus inspiré pour mettre en lumière toutes nos noirceurs
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Sous la voûte, aussi froide et humide qu'une cave, le commissaire de police s'arrêta un instant, regarda l'heure à son bracelet-montre et, secouant son par-dessus, envoya des gouttes de neige fondue sur le carrelage où elles s'agrandirent comme sur du buvard.
Il était onze heures cinq.
Sous la voûte, aussi froide et humide qu'une cave, le commissaire de police s'arrêta un instant, regarda l'heure à son bracelet-montre et, secouant son par-dessus, envoya des gouttes de neige fondue sur le carrelage où elles s'agrandirent comme sur du buvard.
Il était onze heures cinq.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Le commissaire de police Charon vient solliciter l'aide de Sophie Emel, dont la grand-mère,qu'elle a perdue de vue depuis longtemps, refuse farouchement de quitter l'immeuble qu'elle habite et qui est voué à la démolition. Elle menace, si on l'y contraint, de se jeter par la fenêtre. La grand-mère accepte finalement de « faire son coin » chez sa petite-fille. Sophie, vedette sportive très connue, mène une vie quelque peu bohème.
Le commissaire de police Charon vient solliciter l'aide de Sophie Emel, dont la grand-mère,qu'elle a perdue de vue depuis longtemps, refuse farouchement de quitter l'immeuble qu'elle habite et qui est voué à la démolition. Elle menace, si on l'y contraint, de se jeter par la fenêtre. La grand-mère accepte finalement de « faire son coin » chez sa petite-fille. Sophie, vedette sportive très connue, mène une vie quelque peu bohème.
