Concours pour le Paradis

Pour les amateurs du genre, un roman historique comme une invitation à Venise.

La courtisane sonna et Veronese, tout en la saluant comme au théâtre, sortit à reculons en lui envoyant des baisers de la main. Il traversa les appartements de sa maîtresse, observant dépité les plafonds qu'il avait peints pour elle, les murs tendus de soie et les sols couverts du terrazzo le plus tendre. Il se laissa installer dans sa gondole par l'armée de valets, maures pour la plupart, habillés de pourpre et de jaune. Partagé entre le charme de sa visite et sa frustration, il navigua, prêt à accepter toute nouveauté qui se présenterait à lui jusqu'à une salle de jeu, près du Rialto, où il avait indiqué au gondolier de le mener.
Concours pour le Paradis de Clélia Renucci

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Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Benedetto alerta son frère aussitôt qu'il apprit la nouvelle. Véronèse, enroulé dans ses draps de lin, ouvrit un œil méfiant.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Tout était dévasté, consumé, calciné. C'est de cet enfer qu'allait renaître le Paradis. »

Dans le décor spectaculaire de la Venise renaissante, l'immense toile du Paradis devient un personnage vivant, opposant le génie de Véronèse, du Tintoret et des plus grands maîtres de la ville. Entre rivalités artistiques, trahisons familiales, déchirements politiques, Clélia Renucci fait revivre dans ce premier roman le prodige de la création, ses vertiges et ses drames