La demeure des lémures

Pour un roman érotique, il faut reconnaitre que ce n’est pas trop trash et que le vocabulaire y est recherché (un peu too much quand même, Leo Barthe aime à faire des phrases…)

La demeure des lémures de Leo Barthe

Mais cela ne suffit pas. Le tout reste plat et l’intrigue évanescente au service des fantasmes à décrire.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Une petite bonne est engagée dans la maison du maître, où règnent le silence et le mystère. Si elle se donne du mal pour se montrer irréprochable, elle ne peut oublier cet homme austère, croisé ici et là, dont le charme et le charisme lointains la troublent jusque dans ses rêves. Encore naïve des choses du sexe mais avide de découvertes, elle entreprend alors de le séduire. Sa fougue et son impudeur ont bientôt raison de l'apparente impassibilité du maître, qui prend sur lui d'éduquer la petite bonne - bientôt plus si naïve, et plus du tout innocente. Dans la moiteur de l'été, tandis que les amants se rejoignent chaque nuit et que la volupté de leurs ébats trouble la somnolence de la demeure ancestrale, un complot se trame dans l'ombre...

Léo Barthe construit ici un monde de sensualité et de transgression, dans lequel le lecteur se retrouve enfermé jusqu'au dénouement, évidemment sulfureux. Un livre ciselé, un conte oscillant entre érotique et fantastique, qui comblera jusqu'aux plus exigeants des lecteurs