La petite femelle

Une contre-enquête, fouillée, détaillée et qui n’omet rien. Alors, forcément, ça prend de la place! Un peu beaucoup, peut-être. Mais tant de distorsions de la réalité valaient bien ça.

La petite femelle de Philippe Jaenada
La petite femelle de Philippe Jaenada

J’avais bien aimé la version romanesque de Jean-Luc Seigle. Ici, Jeanada s’attache aux faits, seulement ! Et c’est encore plus beau. Il lui rend ce qui aurait pu lui suffire lors de toutes les accusations : l’honnêteté.

Et quelle écriture ! Merci

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Au mois de novembre 1953 débute le procès retentissant de Pauline Dubuisson, accusée d'avoir tué de sang-froid son amant. Mais qui est donc cette beauté ravageuse dont la France entière réclame la tête ? Une arriviste froide et calculatrice ? Un monstre de duplicité qui a couché avec les Allemands, a été tondue, avant d'assassiner par jalousie un garçon de bonne famille ? Ou n'est-elle, au contraire, qu'une jeune fille libre qui revendique avant l'heure son émancipation et questionne la place des femmes au sein de la société ? Personne n'a jamais voulu écouter ce qu'elle avait à dire, elle que les soubresauts de l'Histoire ont pourtant broyée sans pitié.

Telle une enquête policière, La Petite Femelle retrace la quête obsessionnelle que Philippe Jaenada a menée pour rendre justice à Pauline Dubuisson en éclairant sa personnalité d'un nouveau jour. À son sujet, il a tout lu, tout écouté, soulevé toutes les pierres. Il nous livre ici un roman minutieux et passionnant, où l'on retrouve son humour irrésistible, son inimitable autodérision et ses cascades de digressions. Un récit palpitant, qui défie toutes les règles romanesques

Je vous écris dans le noir

Privilège du romancier, faire et refaire les drames de l’histoire et leur offrir une nouvelle vie. Probablement aussi loin de la réalité que toutes les autres explications, ce livre restitue une âme et des sentiments à Pauline Dubuisson, elle que les journaux de l’époque appelaient l’orgueilleuse sanguinaire.

Je vous écris dans le noir de Jean-Luc Seigle
Je vous écris dans le noir de Jean-Luc Seigle

Peut-être une trahison bien intentionnée ? Mais merci pour elle.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
1961. Après avoir vu La Vérité de Clouzot, inspiré de sa vie et dans lequel Brigitte Bardot incarne son rôle de meurtrière, Pauline Dubuisson fuit la France et s'exile au Maroc sous un faux nom. Lorsque Jean la demande en mariage, il ne sait rien de son passé. Il ne sait pas non plus que le destin oblige Pauline à revivre la même situation qui, dix ans plus tôt, l'avait conduite au crime. Choisira-t-elle de se taire ou de dire la vérité ?

Jean-Luc Seigle signe un roman à la première personne où résonnent les silences, les rêves et les souffrances d'une femme condamnée à mort à trois reprises par les hommes de son temps