La peau des filles

Trois jeunes femmes, la trentaine et quelques casseroles se retrouvent à partir sur un coup de tête pour quelques jours de repos dans le pays basque, au bord de la mer.

Une averse déchiquette le ciel, dépeuple la plage.
Rose sanglote, ça agite sa poitrine. Deux ou trois personnes l'étudient, se détournent. Ils doivent la prendre pour une folle. Si loin de la poupée de porcelaine qu'elle s'évertue à être. Ils ne savent pas, ces fils de pute. Ils ne savent pas les bains à la fleur d'oranger, jouer du piano et aimer Musset. Personne ne sait. On constate une anorexique, bardée de cicatrices.
Rose défie son public
La peau des filles de Joanne Richoux
Quelques jours entre phobies, anorexie, séparation et autres angoisses avec, en filigrane : des hommes.

Un roman au phrases courtes, pleines d’un rythme qui peine à trouver son souffle, Joanne Richoux vise l’intime, juste sous la peau

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
─ Notre truc, c'est le rock sale.
Sa voix est chaude et granuleuse, son souffle pro-jette des effluves de chewing-gum. Louise acquiesce. Bavardage de jeune homme à la chlorophylle. Elle a raté plusieurs phrases. Comment il s'appelle, déjà ? Louise sollicite ses notes, des bavures de mots qui ne l'aideront pas au moment de rédiger l'article. En dessous, elle a dessiné une caricature d'Elvis.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Le temps d’un été, Jenna, Louise et Rose désertent. Ces trois trentenaires, fragilisées par leurs angoisses et le monde qui les entoure, quittent leur job et prennent la route. Elles partent explorer leur féminité, accepter leurs chagrins, leurs besoins, et tout envoyer valser.
De l’Auvergne aux Hautes Alpes, en passant par Saint-Jean-de-Luz, elles vont, dans une grande inspiration, faire le deuil de l’enfance, se réconcilier, se revendiquer. Et apprendre la liberté véritable, intime.