Un bon fils

Sommes-nous condamnés à reproduire les défauts de nos parents ou s’inscrit-on forcément en négatif de leurs personnalités. Pascal Bruckner parle de sa construction d’homme marquée par son père violent, antisémite et pervers.

Un bon fils de Pascal Bruckner
Un bon fils de Pascal Bruckner

Un livre entre témoignage et thérapie.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
«Rien de plus difficile que d'être père : héros, il écrase de sa gloire ; salaud, de son infamie ; ordinaire, de sa médiocrité.» Dans ce pudique roman de formation, Pascal Bruckner raconte sa filiation personnelle et intellectuelle.

C'est l'histoire d'un enfant à la santé fragile. Né après guerre dans une famille d'origine et de culture allemandes, il est envoyé dans un village d'Autriche pour soigner ses poumons. Sous la neige, il chante la gloire de Dieu et prie chaque soir le Seigneur de provoquer la mort de son père.

Ce dernier, antisémite et raciste, est un mari pervers qui bat sa femme et l'humilie. Son fils unique fera tout pour devenir son contre-modèle («je suis sa défaite»). Il sera l'élève de Jankélévitch et de Barthes, le jumeau spirituel d'Alain Finkielkraut, puis un écrivain reconnu, classé parmi les «intellectuels juifs» auxquels il s'identifie sans en être.

Jusqu'au dernier jour, il accompagnera néanmoins dans son calvaire cet étranger qui lui a donné la vie et n'en finit pas de mourir. Car au-delà du mépris et de la rage coupable, ce récit bouleversant est l'aveu d'un amour impossible à renier d'un fils pour son père auquel il doit paradoxalement toute son oeuvre - où le théâtre de la cruauté se retourne en compassion.

Il lui dédie ce Tombeau d'effroi et de pardon

Le crieur de nuit

Un petit roman (une autofiction?) sur la violence, celle du père, tyran familial. Une violence psychologique qui laisse des séquelles.
Un récit en sept jours, du décès à l’enterrement du père où les enfants se retrouvent avec leur mère et font face aux souvenirs, aux émotions et aux tracas pratiques.

Le crieur de nuit de Nelly Alard
Le crieur de nuit de Nelly Alard
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« J'ai appris la nouvelle ce matin, en écoutant le répondeur. Isa disait : Papa est décédé. Je me suis fait couler un café et je l'ai rappelée, puis j'ai composé le numéro d'Air France. Thierry est entré en bâillant, m'a regardée et a dit : Qu'est-ce qui se passe ? J'ai répondu : Papa est mort. Isa dit : décédé. Moi je dis : mort. Je ne vois pas pourquoi je prendrais des gants. Depuis le temps que l'idée de la mort m'accompagne, je ne dirais pas qu'elle m'est devenue familière, non, mais j'ai quand même le droit de l'appeler par son nom.

Tu es mort. Enfin. »

Darling

Après le pire du pire, c’est encore pire. Et pourtant, c’est du tout meilleur Teulé. Inspiré et sordide jusqu’à la nausée. Un témoignage évidement tellement vrai qu’on ne pourrait l’imaginer.

Darling de Jean Teulé
Darling de Jean Teulé
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Elle voulait qu'on l'appelle « Darling ».

Elle y tenait !

Pour oublier les coups reçus depuis l'enfance, les rebuffades et les insultes, pour effacer les cicatrices et atténuer la morsure des cauchemars qui la hantent. Elle voulait que les autres entendent, au moins une fois dans leur existence, la voix de toutes les « Darling » du monde.

Elle a rencontré Jean Teulé.

Il l'a écoutée et lui a écrit ce roman.

Un livre unique

Easter parade

Avec un livre qui commence comme ça, il faut bien avouer que j’étais prévenu…
Vous reprenez un petit verre?

Easter parade de Richard Yates
Easter parade de Richard Yates
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Filles d'un couple divorcé, Sarah et Emily Grimes vivent une enfance maussade, ballottée entre diverses banlieues petites-bourgeoises de New York, qui flattent les aspirations sociales de leur mère perpétuellement déconcertée par la vie. Elles se rêveraient bien un père éditorialiste du Sun mais comprennent vite qu'il ne sera jamais qu'un «simple préparateur de copie».

Au sortir de l'adolescence. Sarah, la préférée de leur père, la plus jolie et la plus sensible, entame une histoire d'amour avec le fils de leurs voisins, un beau parti élevé dans une école privée anglaise. Sur une photographie datée de 1941, lors de l'Easter Parade, le couple est immortalisé dans tout l'éclat de sa jeunesse. Un avenir radieux semble s'offrir à lui. Trop différentes pour être proches, les deux soeurs suivent chacune leur chemin, sans vraiment perdre le lien. Jusqu'à ce qu'une série d'événements tragiques n'oblige Emily à remettre leur relation en perspective...