Pleins feux sur Sylvie

Un petit polar de gare bien sympa, vraiment !

Un type d'une soixantaine d'années, aux cheveux tout blancs, qui portait des lunettes. Pardessus assez vétuste, mais du bon faiseur. L'inspecteur dit:
 - Asseyez-vous.
L'homme obéit, ouvrit son pardessus, et commença d'essuyer ses lunettes avec sa cravate. II dit:
 - Monsieur le commissaire...
 - Je suis inspecteur.
 - Monsieur l'inspecteur, dit l'homme d'une voix cassée de vieillard, je viens me constituer prisonnier. C'est moi qui ai assassiné Sylvie Sarment.
L'inspecteur puisa dans sa réserve de cigarettes.
Ça pouvait être intéressant.
Pleins feux sur Sylvie de Michel Lebrun

Ce grand prix de la littérature policière en 1956, raconte une histoire surprenante. L’assassinat de Sylvie Sarment, starlette de cinéma que tout le monde (j’exagère un peu) s’accuse d’avoir tué.

Des dialogues peut-être un poil vieillots (on écrit plus vraiment comme ça) pour un polar très cinématographique.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Une vedette de cinéma assassinée. »
Sensation dans le Tout-Paris. De l'Elysées-Club au Fouquet's, d'Epinay à Boulogne, chacun se demande qui a bien pu assassiner Sylvie Sarment. Certains ont leur petite idée. « C'est un drame passionnel », dit l'un. « II paraît qu'elle se droguait », murmure une bonne âme. « Son mari va hériter », insinue un fauché, « Elle n'avait aucun talent », affirme une starlette.
Les journaux proclameront demain SYLVIE N'AVAIT QUE DES AMIS. Parmi tous ces amis se trouve l'assassin de Sylvie