Maigret et le fantôme

Et si, en dehors de la promotion des boissons alcoolisées et du tabac, les Maigret étaient finalement des portraits de nos petites et humanités

L'ivrogne au pieds nus
Les habitudes se prennent vite, dans les bistrots de quartier.
Parce qu'il avait bu un grog le matin, le patron aux manches troussées parut surpris que son client demande de la bière. Et quand Maigret demanda un jeton de téléphone, il questionna :
 - Un seul ?
Celui qui avait précédé Maigret dans la cabine avait fait, lui, une sérieuse consommation de calvados, car l'air en restait imbibé et 1e combiné même sentait l'alcool de pommes.
Maigret et le fantôme de Georges Simenon

Des galeries ou se croisent toutes les misères possibles sous les yeux d’un commissaire fataliste, alcoolique et résigné par la bêtise et la cupidité de ses semblables

Une enquête fort fort sympa qui mène le commissaire là où il ne s’imaginait pas aller

Maigret 90/103

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Il était un peu plus de une heure, cette nuit-là, quand la lumière s'éteignit dans le bureau de Maigret. Le commissaire, les yeux gros de fatigue, poussa la porte du bureau des inspecteurs, où le jeune Lapointe et Bonfils restaient de garde.
- Bonne nuit, les enfants, grommela-t-il. Dans le vaste couloir, les femmes de ménage balayaient et il leur adressa un petit signe de la main.
Comme toujours à cette heure-là, il y avait un courant d'air et l'escalier qu'il descendait en compagnie de Janvier était humide et glacé.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
L'inspecteur Lognon, dit « le Malgracieux », est victime d'une tentative d'assassinat en sortant d'un immeuble de l'avenue Junot, où il passe ses nuits chez Marinette, une jeune esthéticienne. Le lecteur découvre en compagnie du commissaire Maigret que la nuit réserve parfois bien des surprises.