Maigret se défend

Et voilà, (si on passe l’évident anachronisme) Maigret pris dans les pièges de #meetoo

J'espère que vous ne vous tracassez pas, patron?
 - J' ai offert ma démission.
 - Il l'a refusée ?
 - Il a dit qu'il devrait l'accepter, mais que...
 - Alors?
 - Je reste. Tant qu'on ne me flanque pas à la porte. Je suis décidé à me défendre...
Maigret se défend de Georges Simenon

Accusé d’abus sur une jeune fille de 18 ans dans un petit hôtel, Maigret va passer du statu de commissaire à celui de suspect !

Dès qu'elle reconnut son pas dans l'escalier, elle vint lui ouvrir la porte, en robe d'intérieur à fleurs et en pantoufles. L'appartement sentait l'encaustique. - Je te demande pardon de ne pas être habillée mais, quand tu m'as fait téléphoner que tu ne rentrerais pas déjeuner, j'ai pensé que tu étais sur une nouvelle affaire et j'en ai profité pour cirer le parquet. Qu'est-ce que tu as? Tu es préoccupé? -- Je suis sur une nouvelle affaire, comme tu dis. L'affaire Maigret.

Une enquête à rebours, pieds et poings liés… mais pas sans ressources. Un commissaire qui pourtant, à trois ans de la retraite, hésite à tout plaquer et partir pêcher à Meung-sur-Loire avec Madame

… une histoire qui continue avec La patience de Maigret

Maigret 91/103

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
- Dites donc, Maigret...
Un bout de phrase dont le commissaire se souviendrait plus tard mais qui, sur le moment, ne l'avait pas frappé. Tout était familier: le décor, les visages, et même les gestes des personnages, si familier qu'on n'y prêtait plus attention. Cela se passait rue Popincourt, à quelques centaines de mètres du boulevard Richard-Lenoir, chez les Pardon, où les Maigret avaient l'habitude, depuis plusieurs années, de dîner une fois par mois.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Dites donc, Maigret…
Un bout de phrase dont le commissaire se souviendrait plus tard, mais qui, sur le moment, ne l’avait pas frappé. Tout était familier : le décor, les visages, et même les gestes des personnages, si familier qu’on n’y prêtait plus attention. Cela se passait rue Popincourt, à quelques centaines de mètres du boulevard Richard-Lenoir, chez les Pardon, où les Maigret avaient l’habitude, depuis plusieurs années, de dîner une fois par mois. Et, une fois par mois, le docteur et sa femme venaient dîner chez le commissaire.