Les complices

Le hasard faisant, j’ai lu Les complices juste après Les demoiselles de Concarneau et j’ai eu la surprise d’y voir quasiment le même fait divers. En voiture, un homme provoque un accident mortel et prend la fuite. Il tue un enfant dans le précédent, tout un car d’enfants cette fois-ci.

Les complices de Georges Simenon
Mais il n’est pas question de sœurs étouffantes ici, c’est face à lui même que Lambert se retrouve. Lambert et la culpabilité qui commence à le prendre, l’enserrer et l’étouffer à mesure que l’enquête avance.

L’histoire d’un homme seul avec sa conscience face à son crime

Le 85e roman dur de Simenon

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Ce fut brutal, instantané. Et pourtant il resta sans étonnement et sans révolte comme s'il s'y attendait depuis toujours.
D'une seconde à l'autre, dès le moment où le klaxon se mit à hurler derrière lui, il sut que la catastrophe était inéluctable et que c'était sa faute.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Seule Edmonde, sa secrétaire, connaît le terrible secret qui ronge l'industriel Joseph Lambert. Elle était dans la voiture. Elles sait pourquoi Lambert, distrait, a laissé le véhicule rouler au milieu de la chaussée. Et quel drame atroce a résulté d'un moment d'égarement sensuel...
Elle ne dira rien. Quant à Joseph, c'est en vain qu'il cherchera le réconfort auprès de Nicole, sa femme, avec qui il n'a jamais eu de contact réel, ou de la facile Léa, sa maîtresse occasionnelle. Pas plus qu'à son frère, qui dirige avec lui...