Parties communes

Un immeuble comme une concentration de désirs, de fantasmes et de sexe.

Parties communes de Anne Vassiviere

Ça commence de façon très drôle et plutôt légèrement avec des effets miroirs très réussis. Puis, ça s’emballe très vite, puissamment et bien profond…

Toutefois, au bout d’un moment, j’ai regretté la légèreté et l’humour du début

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Par le trou de la serrure...

Paris, un immeuble haussmannien dont la façade est en ravalement. Derrière leur apparente respectabilité, les habitants cachent de nombreux secrets, des couples s'y forment, s'y conforment ou s'y déforment au gré des désirs. Il y a, entre autres, la transformation touchante de Nadège, la très catholique propriétaire de l'immeuble, les pratiques insolites du docteur Dupuis, gynécologue, les découvertes extrêmes de Lili, la jeune première, l'idylle entre Marie, pédopsychiatre frustrée, et Jean-Do, ancien pompier bellâtre et macho... Une fois le livre refermé, vous ne regarderez plus jamais vos voisins comme avant !

À la façon d'un Georges Perec dans La Vie, mode d'emploi, Anne Vassivière bâtit un texte uniquement basé sur les pensées intimes et sexuelles des protagonistes, en adoptant un style différent pour chacun. Sa plume audacieuse convoque des mots forts et obscènes, aussi bien que poétiques ou ironiques. C'est en sa qualité de femme que l'auteur écrit : comme elle aime à le souligner, elle ne s'adresse pas tant à la raison des lectrices qu'à leur ventre. Car ce ventre et les sensations qui s'y logent relient Anne Vassivière à toutes les femmes, celles qui assument leur sexualité, celles qui s'ennuient au lit, celles qui jouissent à outrance, celles qui vivent joyeusement l'ordinaire, celles qui désirent avec ferveur...