Ville avoisinant la terre

Curieuse bande dessinée que cette ville avoisinant la terre dans laquelle Farid, un soir en rentrant du boulot ne retrouve pas son immeuble.

Ville avoisinant la terre de Jorj Abou Mhaya

Folie, amnésie, surréalisme ou fantastique ? Une ville où l’on croise un batman-mouche (ou pas ?) des prostitués transsexuels, des foules traçant un chien pour lui faire la peau…

Curieuse BD, vraiment ! dont je ne suis pas sûr d’avoir saisi le message. C’est plutôt beau, certes, avec un style très assumé et original, mais je me suis perdu dans cette étrangeté

La folie est comme l’oubli : un don des dieux

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Jorj Abou Mhaya est né à Beyrouth pendant la guerre civile. Avant de s'intéresser à la bande dessinée, il a commencé par peindre : il expose ses premières toiles à l'âge de dix-sept ans à l'International Art Gallery de Londres. Il devient ensuite caricaturiste et illustrateur pour divers journaux et agences de publicité à Beyrouth et au Moyen-Orient. Ville avoisinant la Terre, son premier album, publié en langue arabe par les éditions Dar Onboz, a remporté le prix du meilleur album du Festival international de la bande dessinée d'Alger

Mata Hari

Espionne à quatre sous, fusillée pour l’exemple sans implication réelle, courtisane et danseuse… Mata Hari est un personnage qui fascine.

Mata Hari de Esther Gil et Laurent Paturaud

Une bio qui tente de coller au près de sa vie, aux dessins et couleurs soignées.

Mais voilà, il m’a manqué un envol, de la fantaisie, un peu d’extravagance pour me convaincre, sans pour autant trouver quelque chose à reprocher à ce très beau travail

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Forteresse de Vincennes, 15 octobre 1917
L'heure est venue de jouer le dernier acte...


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Par un matin d'octobre 1917, en pleine Première Guerre mondiale, Mata Hari, convaincue d'intelligence avec l'Allemagne, est condamnée à mort par l'armée française.
Celle qui ensorcela le Tout-Paris de la Belle Époque avec son célèbre numéro d'effeuillage sur des danses orientales était-elle réellement coupable ?
A-t-elle vraiment été un agent double ou a-t-elle servi de bouc émissaire aux services secrets français ?

Le chevalier blanc

N’écoutant que son courage, le chevalier blanc part à l’assaut du château pour délivrer la princesse dans son donjon.

Le chevalier blanc de Michaël Escoffier et Stéphane Sénégas

Mais l’a-t’il écoutée, ce gros lourdeau ?

Un album hilarant à lire (et relire) le soir avant de s’endormir.

Et non, toutes les princesses ne veulent pas être sauvées et toutes ne sont pas des petites choses fragiles

Et n’oubliez pas de jeter un oeil au chevalier noir !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
«Une histoire d'amour tout feu tout flamme qui vous tiendra en haleine jusqu'à la chute»

L’expédition

Un album qui pourrait sembler de bric et de broc et qui pourtant met un dessin apparemment désordonné au service d’une très belle histoire. Une rencontre réussie entre texte et illustrations

L’expédition de Stéphane Servant illustré par Audrey Spiry

L’histoire d’une vie en 36 pages, cela peut sembler un peu short, mais pourtant, tout y est.

Va, mon enfant
Parce que nous sommes des pirates,
l’expédition ne fait que commencer.
Va, mon enfant, toujours cherche ta liberté.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
J'ai écumé les mers. J'ai tatoué mon corps, mes joues, mes bras d'amours et de cicatrices, de blessures et de joies.
Un matin, sur le pont, j'ai serré un enfant contre mon cœur de pirate.

Bluebells Wood

Une bande dessinée aux dessins plutôt réussis avec des couleurs à l’aquarelle des plus vivantes. L’histoire d’un homme, peintre en panne d’inspiration et en plein deuil amoureux, passant ses journées isolé dans une maison au bord de mer avec une modèle qui vient régulièrement poser nue pour lui (une BD avec des nus très réussis, d’ailleurs). Mais la mer est jalouse.

Bluebells Wood par Guillaume Sorel

L’histoire d’une passion entre un homme et une sirène. Mais…
… Mais les sirènes n’existent pas, non ? Alors ? Comment ?

Un album sympa au scénario peut-être un peu bancal qui ne met pas vraiment en valeur le talent graphique

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Depuis la disparition de sa femme, William vit reclus dans sa maison située entre une côte brumeuse et une forêt aux allures de conte de fées. Incapable de se reconstruire, il mène une existence solitaire et sans saveur, ne parvenant à se réfugier que dans la peinture. Ses seules visites de l’extérieur sont Victor, son ami et agent, et Rosalie, sa jeune modèle. Jusqu’au jour où William fait la rencontre d'une créature aussi belle que farouche et pour laquelle il nourrit des sentiments contradictoires : une sirène. Mais est-elle seulement réelle ? Ou ne s’agit-il que d’une illusion venue pour remplacer le fantôme de sa femme disparue ?

Nymphéas noirs

Incroyable comme je me suis laisser berner et balader par cette bande dessinée. Magnifique !

Nymphéas noirs de Fred Duval et Didier Cassegrain adapté d’un roman de Michel Bussi

Déjà, le dessin de Didier Cassegrain est très bon, adapté au sujet (un polar) et au genre (Monet à Giverny), des aquarelles superbes dans une mise en page classique, des personnages et des paysages vivants et travaillés, une réussite.

Et le boulot de Fred Duval ! Comment réussir une pareille adaptation ? Chapeau ! Cette histoire de meurtres à différentes époques avec la sensation de ne parfois pas tout comprendre et cette façon de tirailler les perceptions est absolument réussie.

Une grosse BD, un polar convainquant qui me donne envie de lire l’original. Mais maintenant que je sais, aurais-je le même plaisir ? … C’est fait et c’est ici !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Trois femmes vivaient à Giverny, le village de Normandie où Monet a peint ses légendaires Nymphéas. La première était méchante, la deuxième était menteuse, la troisième était égoïste. Toutes les trois pensaient que le village était une prison, un grand et beau jardin grillagé, un tableau dont il serait impossible de déborder du cadre. Une fois pourtant, pendant treize jours, les grilles du parc s'ouvrirent pour elles... Ces treize journées défilèrent comme une parenthèse qui s'ouvrit par un meurtre, le premier jour, et se termina par un autre, le dernier jour...

Publié en 2011, Les Nymphéas noirs est un roman multiprimé de Michel Bussi qui a su conquérir dans un même élan lecteurs et critiques. Mais est-ce suffisant pour réaliser une bande dessinée exceptionnelle ? Oui, si l'adaptation est écrite par Fred Duval et si les couleurs de cette histoire sont confiées à Didier Cassegrain. Pour la première fois, ce virtuose de la bande dessinée d'action arme son pinceau d'acrylique, donnant toute son ambition picturale à cette intrigue située dans la capitale de l'impressionnisme. Avec Fred Duval et Didier Cassegrain, Michel Bussi trouve son incarnation graphique

Mille tempêtes

Lisa est une jeune fille qui a un peu de peine à sociabiliser, orpheline de mère et avec un père disparu. Elle joue seule avec des poupées un peu effrayantes et des cranes d’animaux. À côté, un groupe d’enfant joue à la chasse au sorcières. Et un passage magique apparait !

Mille tempêtes de Tony Sandoval

Une bande dessinée combinant deux styles, des aquarelles superbes et d’autres au trait noir rehaussés de couleurs créant ainsi deux univers distincts (malheureusement pas toujours clairs). Un scénario parfois un peu confus avec des personnages peut-être trop ressemblants.

Mais le plaisir visuel est au rendez-vous pour un voyage féérique au pays de l’adolescence et du fantastique

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Les aventures de Lisa, une jeune fille à la fois ange et démon. Orpheline vivant avec sa marraine, elle trouve un job d'été comme serveuse dans un bar et fait la rencontre de curieux personnages

Fable toscane et autres récits

Une BD au trait noir superbe, épurée et foisonnante en même temps, un très beau travail graphique !

Fable toscane et autres récits de Sergio Toppi

Pourtant, dans ce recueil d’histoires courtes (beaucoup trop courtes) parues dans divers magazines ou journaux, difficile de trouver un scénario, une morale (propre aux fables) ou un bout d’histoire (à part justement pour la Fable toscane qui est un vrai récit).

Reste une compilation de planches dont certaines sont absolument réussies mais qui manquent cruellement de matière

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Sergio Toppi nous emporte dans son paye, de la Lombardie moyenâgeuse à la Sicile en passant par la Toscane du 19 ème siècle. Sous les cyprès, le temps semble d'être fantastiquement arrêté...
La magie opère...

Paris 2119

Dans un Paris dystopique qui ne fait pas vraiment envie Tristan Keys semble faire un gros rejet technologique.

Paris 2119 de Zep et Dominique Bertail

Un monde où la téléportation est devenue l’alternative aux déplacements « à l’ancienne » et où les rues et les transports en communs sont devenus des espaces glauques. Suite à quelques événements, Tristan commence à penser que quelque chose lui échappe. Rejet technologique, paranoïa, théorie du complot ou manipulation ?

Une jolie BD vite lue au propos un peu convenu (mais pas tant, finalement)

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Reconnaissance faciale.
TRISTAN KEYS. 01 102 087. Entrée métro autorisée.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Paris, nous sommes en 2119, l'ambiance est futuriste mais quelques éléments du XXIème siècle perdurent. Le métro existe encore mais la plupart des personnes préfèrent se téléporter via la cabine "Transcore". Tout un chacun est systématiquement scanné et reconnu dans les espaces publics et privés. Les clones, les drones et les hologrammes sont monnaie courante. Tristan Keys vit dans ce monde dont il rejette le plus possible la numérisation. Tel un marginal, il continue à prendre le métro, à marcher dans les rues, à l'inverse, sa compagne Kloé est une adepte des déplacements inter-continents via le Transcore. Au cours de ses déplacements à pieds, il constate assez vite des comportements préoccupants, des situations anormales. Que se passe-t-il vraiment dans ce Transcore ? Est-ce une simple téléportation pour ses utilisateurs ?

C’est aujourd’hui que je vous aime

Le livre de François Morel était déjà assez léger, mais sa poésie lui insufflait une âme et permettait d’oublier facilement son manque de consistance.

C’est aujourd’hui que je vous aime de François Morel et Pascal Rabaté

Hélas, avec cette BD, le dessin très simple (qui colle bien à cette historiette) et le pauvre contenu peinent à en faire un ouvrage convainquant.

Reste des très bonnes idées de Rabaté, et les décompositions de couleurs du personnage m’ont bien fait sourire !

Et bravo pour cette 4e de couv. qui m’a immédiatement renvoyé 40 ans en arrière
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Isabelle Samain, Isabelle Samain, Isabelle Samain,.. Son nom c'est déjà une chanson d'amour avec une métrique parfaite...


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Isabelle Samain, Isabelle Samain, Isabelle Samain, Isabelle Samain...
De tout temps et dans tous les pays, les hommes ont rougi devant Isabelle Samain, ont été impressionnés par son charme absolu, son maintien tout en distinction, tout en élégance.
De tout temps et dans tous les pays, devant Isabelle Samain, les hommes se sont sentis sommaires.
À travers le récit des premiers émois amoureux de François Morel, une peinture de l'adolescence tendre et pleine d'humour