Daddy Love

Très dérangeant, pénible même, tant par l’histoire de ce pervers qui séquestre, viole et asservi un enfant durant 6 ans, que par la méthode narrative qui répète parfois la même scène pour la décortiquer.

Daddy Love de Joyce Carol Oates
Daddy Love de Joyce Carol Oates

Heark.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Avec Daddy Love, Joyce Carol Oates plonge son lecteur dans l'horreur. Une horreur qui commence au centre commercial où Robbie Whitcomb, cinq ans, est enlevé sous les yeux de sa mère.

Le ravisseur, un technicien du kidnapping, collectionne les petits garçons dont il se débarrasse dès qu'ils atteignent la puberté. Devenu «Gideon», Robbie va ainsi passer sept ans à obéir à Daddy Love. Mais qui est Daddy Love ? Un homme charmant du nom de Chet Cash. Pasteur itinérant de l'Église de l'Espoir éternel, dont les prêches subjuguent l'assistance, c'est aussi un citoyen actif du village de Kittatinny Falls, un artiste admiré faisant commerce d'objets en macramé, un homme que les femmes trouvent irrésistible. Tandis qu'il continue allègrement d'«éduquer» ses proies.

Approchant de l'âge «limite», alors que Daddy Love est déjà reparti en chasse, que va-t-il advenir de Gideon ? Sera-t-il éliminé comme ses prédécesseurs ? Parviendra-t-il à retrouver sa liberté ? Mais surtout, le souhaite-t-il ? Joyce Carol Oates nous fait vivre toute la complexité de cette captivité, et le lecteur ne manquera pas de se poser la question : que devient-on après des années d'intimité avec un monstre ?