Comme tant d’autres, je suis tiraillé par le dilemme de « l’homme et l’artiste ». Faut-il séparer ? Franchement, je n’en sais toujours rien. Mais là, il s’agit quand même d’un peu plus que ça. Bien plus, même. Il s’agit d’un meurtre et d’une femme poussée au suicide et… Et après ?
Oui, et après ? Rien qu’en France en 2019, il y a eu 213 000 femmes victimes de violence physiques ou sexuelles commises par leur (ex-)conjoint !
Une enquête aux nombreuses sources et témoignages sur le meurtre de Marie Trintignant (commis avec intention indirecte indéterminée [sic] ?) et le suicide de Kristzina Rády. Un livre qui m’a (tant d’années après) salement écœuré et qui ne peut laisser indifférent.
Et il faut le souligner, meurtre n’est pas synonyme d’accident !
C'est une chaude journée d'été à Budapest. Le soleil brûle la façade d'un bel immeuble de Rózsadomb, « la colline des roses », un quartier résidentiel du nord-ouest de Buda. Une lumière dorée se glisse entre les fentes des volets clos et fait scin- tiller les particules de poussière suspendues dans les airs, avant de retomber doucement sur des fauteuils tendres. Tout est calme dans le salon.