Duke, tome 7 : Ce monde n’est pas le mien

Que dire de cette série que j’ai un peu feuilletée tout au long des parutions et dont je viens de lire le dernier tome, l’ultime aventure !

Le scénario est bien pauvre et je n’ai pas réussi à compter le nombre de « BANG », mais il doit y en avoir plus que de pages dans l’album. Certes, il est de bon ton de tuer tous les méchants (et quelques victimes collatérales) pour conclure une aventure.

Duke, tome 7 : Ce monde n’est pas le mien de Yves H. et dessins de Hermann

Pour le dessin, c’est plus difficile. Les paysages d’Hermann sont toujours sublimes, l’esprit du western est maîtrisé à la perfection et les aquarelles exceptionnelles. Les rendus de nuit, les jours de pluie ou de grand beau sont magnifiques. Pourtant, avec le temps, on a l’impression que tous ses personnages finissent par ressembler soit à des monstres poilus ou à Jeremiah et Kurdy (les hommes comme les femmes, d’ailleurs).

La fin d’un cowboy solitaire sans trop de panache

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
De retour en Californie, Duke touche au but : il va enfin pouvoir arracher Peg des griffes de King. Mais à peine a-t-il fait quelques pas en ville qu'il finit derrière les barreaux, où le retrouve Manolito. Le colosse mystique et sanguinaire lui propose un étrange marché : il le sortira de là si Duke reconnaît qu'ils appartiennent à la même espèce de démons.
Si Duke veut la fin, il lui faudra accepter les moyens ! Car, au fond, la meilleure arme du diable n'est-elle pas la Vérité... ?