La bonne mère

Un roman qui se vit comme ce qu’il se raconte. Tout en émotions. Et pas des petites joies timides ou des chagrins d’enfance vite consolés d’un bisou magique, non ! C’est la vie qui s’envole comme elle s’écrase, qui tourbillonne et qui explose !

La bonne mère de Mathilda di Matteo
Et c’est magnifique, touchant, révoltant, tordant (de rire comme de douleur) et déchirant.

Un vrai trésor du Sud de la France, bien loin des culs pincés germanopratins, un livre avec des épices et du soleil. Mais attention, quand il pleut, c’est à torrents, avec de la grêle, et des congères dans un brouillard glacial

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Je me doutais bien, avec sa Grande École et ses grands airs, qu'elle allait nous ramener un petit Parisien. Elle me sort :
- Il est pas de Paris, maman, mais de banlieue parisienne.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Huit cents kilomètres séparent Clara de sa mère, Véro, depuis qu'elle a quitté Marseille. Ce week-end, elle lui présente Raphaël. Un girafon, pense Véro en le voyant. Il l'agace avec son pedigree bourgeois, ses mots compliqués et sa bouche fermée comme une huître. Elle n'aurait jamais dû laisser Clara monter à Paris.
Mère et fille se cherchent, se fuient, se heurtent sans jamais oublier de s'aimer. Comment être une bonne mère quand notre enfant nous échappe ? Comment être une bonne fille quand on a honte de celle qui nous a tout donné ? Comment s'affranchir sans trahir ?
La Bonne Mère est l'histoire d'un amour féroce. Un roman ultra-contemporain sur la violence dont on hérite et sur ce qu'on reproduit malgré soi. Avec une ironie mordante, Mathilda di Matteo nous entraîne dans un tourbillon d'émotions, entre Marseille et Paris.