Paris-Briançon

Très vite, à l’instar d’un polar, Philippe Besson nous averti… il va y avoir des morts !

Paris-Briançon de Philippe Besson

Et pourtant, est-ce un polar que l’on tient dans ses mains ?

Comme une ode aux trains de nuit et au plaisir de la lenteur retrouvée, ce roman commence par présenter les protagonistes du drame. Des tranches de vies dans la promiscuité des couloirs ferroviaires.

Et voilà que…

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
C'est un vendredi soir, au début du mois d'avril, quand les jours rallongent et que la douceur paraît devoir enfin s'imposer. Le long du boulevard, aux abords de la Seine, les arbres ont refleuri et les promeneurs sont revenus. Autour d'eux, des flocons virevoltent, tombés des peupliers ; on dirait de la neige au printemps.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Rien ne relie les passagers montés à bord du train de nuit no 5789. À la faveur d'un huis clos imposé, tandis qu'ils sillonnent des territoires endormis, ils sont une dizaine à nouer des liens, laissant l'intimité et la confiance naître, les mots s'échanger, et les secrets aussi. Derrière les apparences se révèlent des êtres vulnérables, victimes de maux ordinaires ou de la violence de l'époque, des voyageurs tentant d'échapper à leur solitude, leur routine ou leurs mensonges. Ils l'ignorent encore, mais à l'aube, certains auront trouvé la mort.
Ce roman au suspense redoutable nous rappelle que nul ne maîtrise son destin. Par la délicatesse et la justesse de ses observations, Paris-Briançon célèbre le miracle des rencontres fortuites, et la grâce des instants suspendus, où toutes les vérités peuvent enfin se dire