Il était une fois dans l’Est

Cette bd-bio – aux nombreux flash-back sur la jeunesse d’Isadora Duncan – raconte la relation mouvementée entre le poète russe Sergueï Essenine et la danseuse.

Il était une fois dans l’Est de Julie Birmant, dessin de Clément Oubrerie

Au faît de sa gloire, Isadora décide de partir à Moscou soutenir la révolution et danser pour les masses travailleuses. Elle y rencontre Sergueï, de 18 ans son cadet pour une relation mouvementée, comme sa vie d’ailleurs !

Isadora Ducan

Un dessin très dansant pour une bio qui m’a semblé peu claire dans ses intentions.

Et finalement, est-ce réellement un tome 1 sans suite ou faut-il voir Isadora comme le tome 2 d’une série tarabiscotée ?

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Voyou aimant à se fracasser les poings dans les fenêtres, poète adulé telle une rock star, Serge Essenine est un cow-boy de Moscou.

Avec son ami Mariengof, à la chevelure lustrée comme un piano de concert. Ils sont les chefs de la bande des imaginistes et... inséparables.

Mais un beau jour de 1921 surgit du fin fond de l'Ouest une danseuse plus si jeune, une Américaine aussi célèbre que Lénine, Isadora Duncan...

Isadora

Julie Birmant propose ici une Isadora Duncan emportée par sa soif de vivre, un peu illuminée et capricieuse, obsédée par la gloire et rencontrant le grand monde à la recherche de notoriété.

Isadora de Julie Birmant et Clément Oubrerie

Malheureusement, peu de danse et d’envolée alors que le dessin de Clément Oubrerie est absolument parfait pour ces représentations.

Une artiste radicale qui tente d’imposer sa vision de la danse, peut-être un peu trop moderne pour l’époque

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Isadora Duncan a vingt ans et c'est une énigme.
Comment cette Américaine sans le sou, exaltée, aussi libre que naïve, parvient-elle au sommet de la gloire en 1903 ?

Scandaleuse sans le savoir, petite flamme que rien ne peut éteindre - sauf peut-être une écharpe trop longue - elle danse sa vie et ne ressemble à personne.

La musique la traverse, Chopin ou Wagner, elle bouge en s'inspirant des vagues, de la Grèce antique, de Rodin.

Que vient donc voir la foule qui se presse à ses spectacles ? Un phénomène, une artiste aux pieds nus ou une guerrière vaillante, livrant bataille contre l'Histoire et ses tragédies ?