S’enfuir : récit d’un otage

Cette bande dessinée est un vrai coup de force ! Il ne s’y passe rien, page après page on revit le même jour absurde. Et pourtant, elle est impossible à reposer.

S’enfuir : récit d’un otage de Guy Delisle

Christophe André faisait partie de M.S.F lorsqu’il a été pris en otage en Tchétchénie en 1977. Cet album relate sa captivité.

Un huis clos dans plusieurs lieux successifs. Seul dans une chambre. Menotté, au radiateur, au lit, à un anneau au sol. Seul avec un geôlier venant le nourrir deux fois par jour. Seul

L’histoire d’une captivité arbitraire, sans savoir, sans information, sans perspective, seul

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
C'est dans la nuit du premier au deux juillet que je me suis fait kidnapper.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
En 1997, alors qu'il est responsable d'une ONG médicale dans le Caucase, Christophe André a vu sa vie basculer du jour au lendemain après avoir été enlevé en pleine nuit et emmené, cagoule sur la tête, vers une destination inconnue. Guy Delisle l'a rencontré des années plus tard et a recueilli le récit de sa captivité un enfer qui a duré 111 jours. Que peut-il se passer dans la tête d'un otage lorsque tout espoir de libération semble évanoui ?

Double Nelson

Et voilà que Djian se mettrait à écrire des histoires d’amour impossibles ? Des vraies, dans le plus pur style, avec des caractères antagonistes, des écueils, des rabibochages et, on espère, une fin heureuse avec un épilogue genre « ils ont traversé bien des épreuves, mais l’amour a été le plus fort ». Si oui, quelle bonne blague !

Philippe, reprends-toi !

Double Nelson de Philippe Djian

Reste une écriture magnifique, des effets de style bluffants, une densité impressionnante et, pour une fois depuis bien longtemps chez lui : une vraie histoire !

Blague ou non ? À voir. Elle est militaire des forces spéciales, il est romancier, il y a des voisins curieux, une prise d’otage, des blessés et… de l’amour qui peine mais plein d’espoir

Je me rappelle d’un plateau télé où il avait été invité pour la sortie de Vers chez les blancs et qu’il expliquait qu’il avait tenté d’écrire un livre érotique, qu’il avait pris ça un peu comme un exercice de style…
Et là, Philippe, vous avez tenté de revisiter Danielle Steel ou Barbara Cartland ?

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Un « double Nelson », c'est une prise de soumission qui consiste, dans un match de catch, à faire abandonner l'adversaire. Mais on peut aussi s'en servir dans une relation amoureuse. Tout commence par une séparation. Luc et Edith ont vécu quelques mois d'un amour intense, jusqu'à ce que le métier de cette dernière - elle fait partie des forces spéciales d'intervention de l'armée - envahisse leur quotidien au point de le défaire. Sauf que quand, réchappée d'une mission qui a mal tourné, Edith le prie de la cacher chez lui le temps de tromper l'ennemi à ses trousses, c'est la vie de Luc qui bascule et son roman en cours d'écriture qui en prend un coup. Ces deux-là qui peinaient à vivre ensemble vont devoir réapprendre à s'apprivoiser, alors qu'autour d'eux la menace d'une riposte de mercenaires se fait de plus en plus pesante. Il faudra bien que certains se soumettent...