L’étincelle

Pendant les vacances de ses dix-huit ans, Coralie passera de l’innocence de enfance à… à autre chose. Durant ces quatre semaine elle aura mis de côté ses peurs, oublié la culpabilité et laissé la place à la découverte, l’ivresse des corps, de l’alcool et des drogues.

L’étincelle de Karine Reysset

Un livre qui n’est pas sans rappeler les ambiances lourdes et pesantes de Bonjour tristesse, de la chaleur de l’été, des transgressions et de la difficulté de sortir indemne des premiers émois mal négociés.

Un livre qui semble tellement coller à une réalité qu’on ne cesse d’y rechercher quelle en serait la part autobiographique.

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Ma venue fut décidée à la dernière minute. La séparation de mes parents m'avait ébranlée. J'avais l'impression que le nouvel équilibre familial, fragile et précaire, reposait en grande partie sur mes épaules ─ ce qui me paraît rétrospectivement exagéré ─, et l'invitation de Soline était tombée à pic. J'y voyais une échappatoire. Sa possibilité au moins.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
«Je n'ai plus grand-chose à voir avec la jeune fille que j'étais. Elle m'est devenue presque opaque, comme inaccessible. C'est sans doute pour cette raison que j'ai tant besoin de gratter sous la poussière du temps pour la retrouver intacte.»
Août 1993, Coralie quitte le modeste pavillon de banlieue de sa mère pour la splendide maison de famille de Soline, peuplée d'amis, de parents et d'enfants dont l'aisance et la culture l'émerveillent. Mais derrière les apparences, les amours débutantes virent à la passion, les secrets inavouables des adultes se révèlent, alors qu'au camping voisin une enfant disparaît. Dans cette atmosphère lascive et trouble, ce sera l'été de tous les apprentissages.
Avec L'Étincelle, Karine Reysset livre le roman de cet été brûlant, où une jeune fille en apprendra sur la vie bien plus qu'elle ne l'aurait voulu