Amour dans une petite ville

Parfois, on passe à côté d’un livre, on arrive pas à y entrer. On voit bien qu’il y a quelque chose, mais la porte résiste.

Amour dans une petite ville de Anyi Wang

Un petit échec donc, que cette histoire de jeune danseuse et jeune danseur. Je ne comprenais pas ce que je lisais et après avoir insisté, repris, continué jusqu’au bout… Je n’en ai rien retenu.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Dans une petite ville de Chine, à l'époque de la Révolution culturelle, un garçon et une fille vivent une passion physique intense et bouleversante.

Tous deux danseurs dans la même compagnie, ils luttent avec violence contre l'irrésistible attirance qui les lie l'un à l'autre en défiant tous les interdits. Les corps qui dansent, qui se battent, qui s'aiment avec une fureur désespérée ou une joie radieuse, leurs odeurs, la sueur, la mélopée des porteurs d'eau près du fleuve où ils se rencontrent en secret, l'ardeur du soleil et le refuge de la nuit : dans une langue envoûtante, lancinante, d'une brûlante sensualité, ces pages racontent l'irruption du désir et des corps à une époque où ils étaient bannis.

Les deux adolescents combattent en vain cette flamme qui jaillit du plus profond de leur être et qui incarne la force même de la vie.

Ce roman, paru en 1986 en Chine, fit scandale par la franchise avec laquelle était abordée la sexualité. C'est un texte d'une grande violence, curieusement détaché aussi, sans autre morale que celle des corps, de la puissante palpitation du désir qui ne connaît ni mot d'ordre, ni loi, ni tabou