Carmilla

Un roman gothique dans toute sa splendeur, avec de l’horreur, de la sensualité, du religieux, et du fantastique médiéval.

Carmilla de Joseph-Sheridan Le Fanu

La vampire est une femme magnifique et sa victime l’est tout autant. Un livre paru en 1871 qui inspira certainement Bram Stocker pour écrire son Dracula vingt-six ans plus tard et qui en fera un chef d’oeuvre.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
" Deux grands yeux s'approchèrent de mon visage et soudain, je ressentis une douleur fulgurante, comme si deux grandes aiguilles espacées de quelques pouces seulement s'enfonçaient profondément dans ma poitrine. Je me réveillai en hurlant. La chambre était éclairée par la chandelle qui était restée allumée toute la nuit, et je vis une silhouette féminine au pied de mon lit, un peu sur la droite. " L'action se passe dans un château de Styrie.
L'héroïne, la jeune Laura, tombe sous le charme de la belle et mystérieuse Carmilla, dont l'arrivée énigmatique dans ce lieu isolé marque l'initiale d'une amitié tendre et exaltée. De l'ouverture presque bucolique à la destruction du vampire que se révèle finalement être Carmilla, tout est là, des ingrédients d'un roman gothique, classique du genre. Mais ici, le vampire est une femme, et à la transgression vampirique s'ajoute celle de l'homosexualité féminine, dans un récit tout de séduction et de sensualité