Si vous avec déjà lu Sébastien Bohler, vous devriez vite capter de quoi il s’agit. Comment l’humanité peut-elle s’auto-détruire avec tant d’indifférence ? Comment est-ce possible que nous continuions à massacrer faune, flore, écosystèmes, climat et planète dans un tel élan sans aucune réaction digne du danger imminent ?
Mais Roberto Grossi ajoute une nouvelle pierre en mettant en avant plusieurs éléments : ce sont bien les plus riches qui causent le plus de dégâts (et notez que si vous avez acheté cette bande dessinée, il y a de fortes chances que vous en faisiez partie). Le système économico-politique porte en lui cette force autodestructrice et un avenir pérenne nécessitera d’amples bouleversements et changements de valeurs
Il y a quelques jours, j'ai fait un rêve.
Un homme en pleine mer.
Des tours qui miroitent au loin.
L'eau calme.
Un yacht.
En pleine mer.
C'est tout ce qu'il a toujours désiré.
« Il est plus facile d'imaginer la fin du monde que la fin du capitalisme. »
En utilisant toute la puissance de la narration par l'image, Roberto Grossi s'attaque au grand aveuglement de notre époque : les changements climatiques provoqués par l'homme, une menace que nous ne voulons pas voir, que nous peinons à comprendre, alors qu'elle met en jeu notre survie même.
Grâce à un récit captivant qui mêle science, histoire, politique et expérience personnelle, l'auteur nous livre une vision complète de la problématique, révélant la profonde crise démocratique qui se cache derrière ce désastre environnemental.