Rien à battre ! : pour en finir avec la mauvaise conscience

Un guide un peu comme un anti-guide. Un livre un peu drôle comme un livre drôle. Un peu sympa, (in)correct, (im)pertinent…

Rien à battre ! Pour en finir avec la mauvaise conscience de Tommy Jaud
Rien à battre ! Pour en finir avec la mauvaise conscience de Tommy Jaud

Allez, il faut boire, baiser, bouffer, dormir, jouir, rêvasser et cesser de se préoccuper de ce qui n’est pas important, car rien n’est important… Enfin, juste un peu.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Elle a un problème, Julie : les hommes la quittent mais ne lui disent jamais pourquoi.

Lors d'un séjour chez ses parents dans les Pyrénées, elle rencontre un jeune inspecteur du fisc, qui la quitte le jour de leurs fiançailles. Sans lui dire pourquoi. Mais nous qui avons lu le livre, on sait pourquoi !

Dis-moi pourquoi est aussi la peinture - au pistolet dirait l'auteur - d'une bourgeoisie décomposée, burlesque, égoïste, immorale et, ainsi que le montre la fin du livre, complètement folle

Trois jours et une vie

Un suspense à la lenteur rurale, une tension qui monte par échelons, des événements qui se télescopent dans un réalisme glaçant. Un chien mort et tout s’emballe dans une spirale morbide.

Trois jours et une vie de Pierre Lemaitre
Trois jours et une vie de Pierre Lemaitre

Trois périodes de la vie d’Antoine pour un fait divers avec un dénouement salement tendu.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« À la fin de décembre 1999, une surprenante série d'événements tragiques s'abattit sur Beauval, au premier rang desquels, bien sûr, la disparition du petit Rémi Desmedt.
Dans cette région couverte de forêts, soumise à des rythmes lents, la disparition soudaine de cet enfant provoqua la stupeur et fut même considérée, par bien des habitants, comme le signe annonciateur des catastrophes à venir.
Pour Antoine, qui fut au centre de ce drame, tout commença par la mort du chien... »
P.L.

Je suis là

Je ne sais pas trop où j’en suis avec les romances. Je trouve ça nunuche, mais j’aime bien quand même. Avec Je suis là, j’en suis exactement là. Je sais pas trop où.
Dans un hôpital pour revisiter la belle au bois dormant?

Je suis là de Clélie Avit
Je suis là de Clélie Avit

Et pis cette histoire du frère, c’est quand même pas trop bien ficelé. Non, ça va pas ce truc-là. Ou trop, ou trop peu. On en fait quoi à la fin? Hein?

Finalement, je crois que j’aime pas trop.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Une histoire d'amour peut-elle naître en s'allongeant auprès d'une inconnue endormie ?

Derrière la porte

Des longueurs, malheureusement. Mais une histoire d’amour puissante. L’envol de deux femmes dans l’après-guerre des années 20 à Londres.

Et puis après, un drame, bien amené, qui donne une nouvelle couleur au roman, plus sombre et plus intense.

Derrière la porte de Sarah Waters
Derrière la porte de Sarah Waters
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Angleterre, 1922. La guerre a laissé un monde sans hommes. Frances, vingt-six ans, promise à un avenir de vieille fille revêche, habite une grande maison dans une banlieue paisible de Londres avec sa mère. Pour payer leurs dettes, elles doivent sous-louer un étage. L'arrivée de Lilian et de Leonard Barber, tout juste mariés, va bousculer leurs habitudes mais aussi leur sens des convenances. Frances découvre, inquiète et fascinée, le mode de vie des nouveaux arrivants : rires, éclats de voix, musique du gramophone fusent à tous les étages. Une relation inattendue entre Frances et Lilian va bouleverser l'harmonie qui régnait dans la maison. Dans les bras de Lil, Frances découvre des plaisirs qu'elle croyait interdits, et les deux jeunes femmes songent bientôt à tout quitter pour vivre ensemble. Mais lorsque Lil découvre qu'elle est enceinte... Sarah Waters revisite les codes du roman de classe cher à la tradition britannique et dépeint un Londres en pleine tourmente dans un mélodrame sensuel et envoûtant

L’homme qui ment : ou le roman d’un enjoliveur : récit basé sur une histoire fausse

Sans mentir, j’ai été très touché par l’homme qui ment, de ce sacré menteur de Marc Lavoine.

L'homme qui ment de Marc Lavoine
L’homme qui ment : ou le roman d’un enjoliveur : récit basé sur une histoire fausse
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Communiste et charmeur, cégétiste et volage : tel était Lulu, mon père. Menteur aussi, un peu, beaucoup, passionnément, pour couvrir ses frasques, mais aussi pour rendre la vie plus belle et inattendue.

Lulu avait toujours une grève à organiser ou des affiches à placarder. La nuit venue, il nous embrigadait, ma mère, mon frère et moi, et nous l'aurions suivi au bout du monde en trimballant nos seaux de colle et nos pinceaux. Il nous faisait partager ses rêves, nous étions unis, nous étions heureux.

Évidemment, un jour, les lendemains qui chantent se sont réduits à l'achat d'une nouvelle voiture, et Che Guevara a fini imprimé sur un tee-shirt.

Le clan allait-il survivre à l'érosion de son idéal et aux aventures amoureuses que Lulu avait de plus en plus de mal à cacher ? Collègues, voisines, amies ; brunes, blondes, rousses : ses goûts étaient éclectiques. Lulu était très ouvert d'esprit.

Sans nous en rendre compte, nous avions dansé sur un volcan. L'éruption était inévitable