Je vous avais déjà dit qu’il faut lire Fabienne Radi ? Il faut !
C’est l’histoire de Paul et Suzie, dans les années 70 qui achètent une maison perdue au milieu de la campagne (à côté de la ferme de Joseph et Janine et de leurs moutons) et qui la louent à de jeunes étudiants suédois.
![Chaque vendredi soir les Suédois embarquent des filles de la ville qui, visiblement, restent tout le week-end dans la maison de Paul et Suzie. Elles forment des grappes sur les banquettes arrière, il y en a même parfois assises en amazone sur les portières de la décapotable. Joseph n'arrive pas à les compter lorsque les deux voitures passent devant la ferme, mais à vue d'œil il y a au moins une fille pour chaque étudiant.
C'est à partir de ce moment-là que Joseph décide d'aller voir d'un peu plus près ce qui se passe dans la maison de Paul et Suzie.
Les moutons sont un prétexte parfait. Il y a toujours un bout de clôture à réparer ou un agneau qui vient de naître à surveiller.](https://www.noid.ch/wp-content/uploads/2023/03/cest-quelque-chose.jpg)
C’est tout simple, très court (trop court !), mais c’est superbe de poésie drôle, tendre et un peu vieillotte (à dessein !)
Un bond dans les années folles de la libération sexuelle. Période de décalage total entre une ancienne génération travailleuse et une jeunesse avide de vie, de jouissance et d’ivresses
Une maison près d’une forêt est louée à des étudiants scandinaves. Un jour, le paysan d’à côté découvre que les Suédois font des «trucs bizarres»! Dans cette fable rurale haute en couleur, l’auteure nous ramène à la culture des années septante, avec un humour au décalage élégamment maîtrisé