J’ai hâte d’être à demain

Les réflexions d’une femme seule… Avec son chat Chouchou

J’ai hâte d’être à demain de Sandrine Sénès

Des courtes chroniques de une ou deux pages, souvent très drôles, pleines de tendresse et d’autodérision.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Il était une femme qui avait une folle envie d'aimer.

Mais le garagiste bien foutu est trop timide, le dragueur du rayon surgelés est quasi borgne et celui qui lui plaît vraiment est déjà pris.

Aux terrasses de café, sur les quais de gare, elle ne voit que des amoureux. Il y a ces vieux couples qui durent, et ceux qui font semblant, il y a les grands romantiques qui ne la font pas rêver du tout.

Heureusement, il lui reste Babar, le zonard alcoolique du quartier. Babar avec ses tonnes de compliments, pour les jours où elle ne se sent pas belle. Babar le fidèle.

En quelques courtes scènes, Sandrine Sénès campe la vie d'une célibataire d'aujourd'hui. Et brosse un portrait plein d'humour et d'autodérision

Un matin d’hiver

Un livre qui sonne vraiment juste, les émotions, les sentiments, les peurs… tout sonne juste. Peut-être un peu distant, mais même là, cela semble juste.

Juste comme quelque-chose d’incompréhensible, la disparition du conjoint, mari et père d’une petite fille de cinq ans.

Un matin d’hiver de Philippe Vilain

De la rencontre de l’amant au mariage puis de la maternité à l’impossible acceptation de la disparition… Philippe Vilain nous raconte la perte.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Elle a trente ans, elle est professeur de littérature. Lui enseigne la sociologie. Elle est française, solitaire et passionnée. Lui est américain, désinvolte et mystérieux. Ils se rencontrent à l'université, à Paris. Alors que tout les oppose, ils tombent amoureux, se marient, ont un enfant. Une vie de couple heureux. Banalité ? Bonheur ? Un jour, Dan disparaît.

Quinze ans après, le souvenir de sa disparition s'étant émoussé, leur fille ayant grandi, d'autres hommes étant entrés dans sa vie, elle tente de comprendre l'inexplicable. Peut-on vivre avec un fantôme ?

Mon frère

Pas grand chose à dire sur mon frère, c’est beau… Mais.

Mon frère de Daniel Pennac
Mon frère de Daniel Pennac

Les incessantes références à Bartelby finissent par masquer ce frère dont Pennac n’arrive plus à s’approcher et ont fini, moi aussi, par me perdre.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Je ne sais rien de mon frère mort si ce n'est que je l'ai aimé. Il me manque comme personne mais je ne sais pas qui j'ai perdu. J'ai perdu le bonheur de sa compagnie, la gratuité de son affection, la sérénité de ses jugements, la complicité de son humour, la paix. J'ai perdu ce qui restait de douceur au monde. Mais qui ai-je perdu ?

Frappe-toi le cœur

Elle est bien foutue cette histoire de manque, de jalousie et de déficience d’amour maternel. Des mères extrêmes, des pères absents, et les filles qui payent.

Mais comme à son habitude, Amélie Nothomb reste en surface, creuse un peu, ausculte le cœur, éventuellement un ventricule…

Frappe-toi le cœur de Amélie Nothomb
Frappe-toi le cœur de Amélie Nothomb

Et zou, trop rapidement… c’est fini et me voilà frustré. Encore faim et c’est déjà l’heure de l’au revoir.

Zut !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Frappe-toi le coeur, c'est là qu'est le génie. »
Alfred de Musset

Arrête avec tes mensonges

C’est écrit avec le sang et la viande, c’est beau et douloureux comme des regrets trop gros pour le coeur, comme des démons d’un bonheur perdu, comme les cicatrices des joies passées.

Arrête avec tes mensonges de Philippe Besson
Arrête avec tes mensonges de Philippe Besson

L’histoire d’une passion de jeunesse, de deux corps qui se sont aimés et qui jamais ne se sont retrouvés. La vie qui broie les sentiments et les passions à la moulinette des interdits, des culpabilités ou de l’absurde impossible.

C’est homo et c’est universel.

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Un jour, je peux dire quand exactement, je connais la date, avec précision, un jour je me trouve dans le hall d'un hôtel, dans une ville de province, un hall qui fait office de bar également, je suis assis dans un fauteuil, je discute avec une journaliste, entre nous une table basse, ronde, la journaliste m'interroge au sujet de mon roman, "Se résoudre aux adieux", qui vient de sortir, elle me pose des questions sur la séparation, sur écrire des lettres, sur l'exil qui répare ou non, je réponds, je sais les réponses à ces questions-là, je réponds sans faire attention presque, les mots viennent facilement, machinalement, si bien que mon regard se promène sur les gens qui traversent le hall, les allées et venues, les arrivées et les départs, j'invente des vies à ces gens qui s'en vont, qui s'en viennent, je tâche d'imaginer d'où ils arrivent, où ils partent, j'ai toujours aimé faire ça, inventer [...]


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Quand j'étais enfant, ma mère ne cessait de me répéter : « Arrête avec tes mensonges. » J'inventais si bien les histoires, paraît-il, qu'elle ne savait plus démêler le vrai du faux. J'ai fini par en faire un métier, je suis devenu romancier.
Aujourd'hui, voilà que j'obéis enfin à ma mère : je dis la vérité. Pour la première fois. Dans ce livre.
Autant prévenir d'emblée : pas de règlement de comptes, pas de violence, pas de névrose familiale.
Mais un amour, quand même.

Un amour immense et tenu secret.

Qui a fini par me rattraper