Ma reddition : une confession érotique

Du cul, du cul et du cul, et bien profond.

Rigolo quand même cette quête d’absolu dans la soumission et ces théories analytiques sur la sodomie d’une ex danseuse.

Ma reddition : une confession érotique de Toni Bentley
Ma reddition : une confession érotique de Toni Bentley
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Dans ce récit autobiographique fort troublant, Toni Bentley, ancienne danseuse étoile, nous conte les joies du «holy fuck», la sodomie qui enseigne l'absolu abandon. Au-delà de son aspect profondément érotique, cette longue offrande, cette confession d'une incroyable liberté épouse la forme d'une somptueuse lettre d'amour et de gratitude, adressée à A-Man, l'homme par excellence qui, 298 fois en deux ans, révéla l'extase mystique à l'auteur. En la pénétrant «religieusement», A-Man lui procure une jouissance qui la vide de son moi, expérience qui la mène, au cours de rituels soigneusement orchestrés, aux confins du plaisir absolu.

L’empreinte amoureuse

Et voilà, le cancer arrive. Lutter ou laisser tomber? Pour Bruno, c’est le moment du bilan.

Hélas, le roman de Mélanie Chappuis ne fonctionne pas. Il reste sur une quête autocentrée, pleurnicharde et timidement prétentieuse. Etais-je un bon amant, m’ont elles aimé, se souviennent-elles encore de moi?

Miroir, miroir, dis moi qui est le plus beau!

Reste quelques drôleries…

L'empreinte amoureuse de Mélanie Chappuis
L’empreinte amoureuse de Mélanie Chappuis

Peut-être me suis-je trop identifié à ce Bruno que je n’aime pas ?

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Bruno souffre d'un mal dont il ne peut identifier l'origine et qui prend la forme d'un cancer. Se pensant condamné, il décide que la mort est une belle façon de s'inscrire durablement dans les coeurs de celles qu'il a aimées. Il part à leur recherche, désireux de connaître son empreinte sur ces femmes, les leurs sur lui. Bruno voyage d'un amour à l'autre, d'un pays à l'autre également. Il se souvient des lieux de son enfance nomade, douloureusement quittés une fois adoptés, de ces années passées à recommencer jusqu'à ce que l'ailleurs devienne foyer. Bien plus que vers la mort, ses cheminements à travers le passé vont le mener à un soudain sursaut de vie, ses errances citoyennes et amoureuses lui fournissant enfin les clés de sa guérison, et la possibilité de son enracinement.

L'écriture de L'Empreinte amoureuse est tantôt fébrile, intense, symbolisant ces instants d'absolu que recherche et vit le narrateur, tantôt apaisée, ralentie par la nostalgie qui parcourt ce roman

Ce qu’il voulait

Une couverture alléchante, trouvais-je.

Mais, passé la tentante accroche, ça part dans tous les sens. Histoire d’une passion, d’abandon, de liberté, de décès, roman psy, polar ou quête?

Ce qu'il voulait de Macha Meril
Ce qu’il voulait de Macha Méril

Beuh… Pas compris. C’est peut-être pas ce que je voulais.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Une nuit, le ciel s'abat sur elle. Lola n'était pas préparée à un tel destin. Cet homme est entré dans sa vie par effraction, il s'est emparé d'elle violemment, elle a laissé faire. Par curiosité, par solitude, par espoir. Un été qui restera marqué dans sa chair à jamais.

Avec ce roman tendu et troublant, dans la lignée de Biographie d'un sexe ordinaire, Mâcha Méril explore une fois encore la force et le mystère du désir. Mêlant sentiments amoureux et attractions complexes, elle évoque sans tabou le plaisir féminin à travers une rencontre aussi inattendue que bouleversante

Le rire est la source des lames

Pour les aficionados et les amateurs d’aventures, de caps, de cape et d’épée : pourquoi pas. Et encore. La relecture des trois mousquetaires, me semble plus judicieuse. Même les quelques incursions légères – mais trop évanescentes – ne réussissent pas à sauver ce voyage en Orient.
Une couv réussie et un joli titre pourtant.

Le rire est la source des larmes par Daniel Janneau
Le rire est la source des larmes par Daniel Janneau
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
1613. Le baron Amédée Foucher, officier du génie de 23 ans, se voit confier par la régente Marie de Médicis une mission de taille : organiser le plus grand spectacle pyrotechnique jamais réalisé à ce jour pour célébrer le mariage du jeune roi Louis XIII avec l'infante Anne d'Autriche. Totalement ignorant dans ce domaine, il décide de rejoindre la Chine - le pays inventeur des artifices - accompagné de son oncle, le comte Gaspard de Porcel. Ce dernier, grand voyageur, fin connaisseur de l'Empire du Milieu, et passionné de cheval, est prêt à quitter de nouveau ses Alpilles dans le but d'exporter la corrida espagnole et fonder la première école de tauromachie chinoise !

De Lisbonne à Beijing en passant par les Indes, ils vivront de multiples aventures. À bord du Thélème, ils franchiront miraculeusement le Cap de Bonne-Espérance, connaîtront la saudade des Portugais, éviteront les anthropophages, rencontreront les redoutables guerriers khoïkhoï, découvriront les lascives dévadâsîi, religieuses qui font commerce de leurs corps. Ils croiseront des tempêtes, des maladies, des religions inconnues, et tomberont aux mains de pirates. Puis ils parviendront en Chine où Amédée, parallèlement à son éducation pyrotechnique, sera initié à l'art de la chambre à coucher, quand les flûtes de jade visitent les petites maisons, et les pivoines se couvrent de rosée... Il y croisera l'incarnation de ses rêves, tombant amoureux d'un ruban rouge noué dans les cheveux d'une princesse...

Une épopée jubilatoire à l'humour décalé, un roman historique d'un érotisme raffiné. Un pur délice !