Arrête avec tes mensonges

C’est écrit avec le sang et la viande, c’est beau et douloureux comme des regrets trop gros pour le coeur, comme des démons d’un bonheur perdu, comme les cicatrices des joies passées.

Arrête avec tes mensonges de Philippe Besson
Arrête avec tes mensonges de Philippe Besson

L’histoire d’une passion de jeunesse, de deux corps qui se sont aimés et qui jamais ne se sont retrouvés. La vie qui broie les sentiments et les passions à la moulinette des interdits, des culpabilités ou de l’absurde impossible.

C’est homo et c’est universel.

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Un jour, je peux dire quand exactement, je connais la date, avec précision, un jour je me trouve dans le hall d'un hôtel, dans une ville de province, un hall qui fait office de bar également, je suis assis dans un fauteuil, je discute avec une journaliste, entre nous une table basse, ronde, la journaliste m'interroge au sujet de mon roman, "Se résoudre aux adieux", qui vient de sortir, elle me pose des questions sur la séparation, sur écrire des lettres, sur l'exil qui répare ou non, je réponds, je sais les réponses à ces questions-là, je réponds sans faire attention presque, les mots viennent facilement, machinalement, si bien que mon regard se promène sur les gens qui traversent le hall, les allées et venues, les arrivées et les départs, j'invente des vies à ces gens qui s'en vont, qui s'en viennent, je tâche d'imaginer d'où ils arrivent, où ils partent, j'ai toujours aimé faire ça, inventer [...]


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Quand j'étais enfant, ma mère ne cessait de me répéter : « Arrête avec tes mensonges. » J'inventais si bien les histoires, paraît-il, qu'elle ne savait plus démêler le vrai du faux. J'ai fini par en faire un métier, je suis devenu romancier.
Aujourd'hui, voilà que j'obéis enfin à ma mère : je dis la vérité. Pour la première fois. Dans ce livre.
Autant prévenir d'emblée : pas de règlement de comptes, pas de violence, pas de névrose familiale.
Mais un amour, quand même.

Un amour immense et tenu secret.

Qui a fini par me rattraper

Les passants de Lisbonne

Deux solitudes en deuil se croisent à Lisbonne. Elle, a perdu son mari dans un tremblement de terre à San Fransisco et lui, son ami l’a quitté d’une lettre aux excuses maladroites.

Les passants de Lisbonne de Philippe Besson
Les passants de Lisbonne de Philippe Besson

Une conversation se noue. Un dialogue doux et mélancolique sur la résilience et le partage des douleurs.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
«On ne renonce jamais vraiment, on a besoin de croire que tout n'est pas perdu, on se rattache à un fil, même le plus ténu, même le plus fragile. On se répète que l'autre va finir par revenir. On l'attend. On se déteste d'attendre mais c'est moins pénible que l'abandon, que la résignation totale. Voilà : on attend quelqu'un qui ne reviendra probablement pas.»

Hélène a vu en direct à la télévision les images d'un tremblement de terre dévastateur dans une ville lointaine ; son mari séjournait là-bas, à ce moment précis.

Mathieu, quant à lui, a trouvé un jour dans un appartement vide une lettre de rupture.

Ces deux-là, qui ne se connaissent pas, vont se rencontrer par hasard à Lisbonne. Et se parler.

Une seule question les taraude : comment affronter la disparition de l'être aimé ? Et le manque ?

Au fil de leurs déambulations dans cette ville mélancolique, dont la fameuse saudade imprègne chacune des ruelles tortueuses, ne cherchent-ils pas à panser leurs blessures et à s'intéresser, de nouveau, aux vivants ?

La fille sur la photo

Une quête sur l’identité, constamment parasitée par l’entourage, compagnon, ami, ex, belles-filles, soeur ou parent…

La fille sur la photo de Karine Reysset
La fille sur la photo de Karine Reysset

Qui est Anna, un reflet, un fagot, une ombre, un bibelot ?

La fille sur la photo de Karine Reysset 2

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Quand elle accourt au chevet de Garance, la fille de son ancien compagnon, Anna doit faire face à tout ce qu'elle a cru laisser derrière elle. Le foyer qu'elle a fui et la place incertaine qu'elle y a tenue pendant dix ans. Son histoire d'amour avec le « grand homme », réalisateur de renom, qu'elle a quitté pour un admirateur plus inquiétant qu'il n'en avait l'air. Les trois enfants qu'elle a « abandonnés », après les avoir aimés comme s'ils étaient les siens. Les raisons de son départ, dont elle-même a fini par douter, et les traces qu'il a laissées dans le coeur des uns et des autres. Est-il trop tard pour recoller les morceaux ? Est-ce seulement souhaitable ?

Avec autant de vigueur que de délicatesse, Karine Reysset suit son héroïne dans sa quête d'identité et d'indépendance

Ravie

Parfois, je l’avoue, j’y suis sensible, je choisis un livre comme une bouteille de vin, avec sa couverture. Rarement comme cette fois, le contenu ne m’a semblé encore meilleur que l’emballage.

Ravie de Sylvie Ohayon
Ravie de Sylvie Ohayon

L’histoire sensible et enlevée d’une femme dépressive et quittée, mais pas que !

C’est dur et doux, c’est très joli.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Bourgeoise entre deux âges revenue de tout et parvenue à rien, Raphaëlle projette d'enlever Cindy, la jeune maîtresse de son mari, pour la séquestrer au fond d'une cave, la transformer en porc et ainsi récupérer le père de ses enfants.

Mais dans cette lutte sans pitié qui oppose les deux femmes, un homme va s'immiscer : Steven, visage d'ange et passé sombre, insoumis et libre, vorace et violent.

Steven apporte avec lui le désir de la réconciliation. Est-ce au moment où elle pensait s'abandonner entièrement à la haine que Raphaëlle la mal-aimée, l'épouse odieuse, la mauvaise mère, hystérique et jalouse, aura droit à cette fameuse seconde chance à laquelle aspirent les déçus de l'existence ?

Sylvie Ohayon signe avec Ravie un roman d'un genre nouveau entre le drame, la comédie et le récit d'apprentissage, où des personnages qui n'auraient jamais dû se croiser s'inventent ensemble une autre vie, une rédemption, l'espoir en des jours meilleurs

Le renversement des pôles

Une histoire de fin de couples qui n’arrivent pas à finir. On nage au soleil du midi dans la froideur du désamour.

Le renversement des pôles de Nathalie Côte
Le renversement des pôles de Nathalie Côte

Deux couples qui se côtoient sans que l’on comprenne vraiment pourquoi. Un regard acéré mais un parfois confus.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Couple : deux personnes de la même espèce considérées ensemble. Couples en vacances avec enfants : spécimen d'un genre particulier qui attend l'été avec impatience mais qui risque fort de finir la tête dans le sable.

Les Bourdon et les Laforêt ont loué deux appartements voisins dans une résidence avec piscine en bord de mer. Chacun est arrivé avec la même envie : consacrer ce temps béni aux enfants, au repos, aux projets. Et tous sont rattrapés par leurs obsessions propres : fuir un mari ennuyeux, gagner vite plus d'argent, faire oublier qu'on a pris dix kilos, faire semblant que tout va bien. Passée l'euphorie de l'échappée belle, ils ne tarderont pas à découvrir que changer de vie a un prix, que la liberté exige du souffle et qu'elle ne s'achète jamais à bon compte.

Avec un humour acide et une implacable clairvoyance, Nathalie Côte se fait entomologiste de la classe moyenne et pavillonnaire. En filigrane, elle dénonce le monde du travail, véritable machine à tuer, et le monde matérialiste, qui propose vainement de se consoler en consommant à crédit. On regarde ces personnages ni aimables ni détestables se débattre et renoncer. On les regarde, en espérant ne pas leur ressembler

On ne voyait que le bonheur

De Grégoire Delacourt et avec ce titre, je m’attendais à une jolie petite histoire sympa où on ne verrait que le bonheur.
Mais il faut le reconnaître, c’est du brutal!

On ne voyait que le bonheur de Grégoire Delacourt
On ne voyait que le bonheur de Grégoire Delacourt
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Antoine, la quarantaine, est expert en assurances. Depuis longtemps, trop longtemps, il estime, indemnise la vie des autres. Une nuit, il s'intéresse à la valeur de la sienne et nous entraîne au coeur de notre humanité.

Du nord de la France à la côte ouest du Mexique, On ne voyait que le bonheur offre aussi une plongée dans le monde de l'adolescence, pays de tous les dangers et de toutes les promesses

Je vais mieux

Ca va pas mal avec je vais mieux de David Foenkinos.

Je vais mieux de David Foenkinos
Je vais mieux de David Foenkinos
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Un jour, je me suis réveillé avec une inexplicable douleur dans le dos.

Je pensais que cela passerait, mais non.

J'ai tout essayé...

J'ai été tour à tour inquiet, désespéré, tenté par le paranormal.

Ma vie a commencé à partir dans tous les sens.

J'ai eu des problèmes au travail, dans mon couple, avec mes parents, avec mes enfants.

Je ne savais plus que faire pour aller mieux...