Babylone

Sur le ton monocorde et un peu longuet des confidences, un meurtre. Suivent des enchaînements un poil improbables.

Babylone de Yasmina Reza
Babylone de Yasmina Reza

Heureusement, c’est court.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Tout le monde riait. Les Manoscrivi riaient. C'est l'image d'eux qui est restée. Jean-Lino, en chemise parme, avec ses nouvelles lunettes yaômina jaunes semi-rondes, debout derrière le canapé, empourpré par le Reza champagne ou par l'excitation d'être en société, toutes dents exposées. Lydie, assise en dessous, jupe déployée de part et d'autre, visage penché vers la gauche et riant aux éclats. Riant sans doute du dernier rire de sa vie. Un rire que je scrute à l'infini. Un rire sans malice, sans coquetterie, que j'entends encore résonner avec son fond bêta, un rire que rien ne menace, qui ne devine rien, ne sait rien. Nous ne sommes pas prévenus de l'irrémédiable. »