Lol est aussi un palindrome : journal d’une prof au bord de la crise (de rire)

Une prof, des brèves. Rigolo 🙂

En plus, ça sent le vrai vécu authentique.

Lol est aussi un palindrome de Mathilde Levesque
Lol est aussi un palindrome de Mathilde Levesque
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Conçu comme un journal de bord, ce petit livre nous fait partager les échanges quotidiens authentiques d'une prof de français avec ses élèves dans un lycée réputé sensible du 93.

À travers ces courts échanges entre les élèves et leur prof se dessine une complicité unique où l'ironie - parfois amère - se mêle à l'envie d'apprendre et de s'en sortir.

Un condensé décapant d'humour et de créativité

Cannibale

Un petit roman pour une grosse merdasse: l’exposition coloniale à Paris en 1931. Dommage d’en avoir fait un livre qui est à la fois trop court et parfois ennuyeux.

Cannibale de Didier Daeninckx
Cannibale de Didier Daeninckx
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Paris 1931, l'Exposition coloniale. Quelques jours avant l'inauguration officielle, empoisonnés ou victimes d'une nourriture inadaptée, tous les crocodiles du marigot meurent d'un coup.

Une solution est négociée par les organisateurs afin de remédier à la catastrophe. Le cirque Höffner de Francfort-sur-le-Main, qui souhaite renouveler l'intérêt du public allemand, veut bien prêter les siens, mais en échange d'autant de Kanak. Qu'à cela ne tienne !

Les «cannibales» seront expédiés.

Inspiré par ce fait authentique, le récit déroule l'intrigue avec, en arrière-plan, le Paris des années trente - ses mentalités, l'univers étrange de l'Exposition - tout en mettant en perspective les révoltes qui devaient avoir lieu un demi-siècle plus tard en Nouvelle-Calédonie

Malaise dans l’inculture

Intransigeant, Val m’a laissé parfois en rade. Zut. Frustrant lorsqu’il qu’il a raison. Mais pas que.
Bibliobs nous parle d’humour. Ha bon. Re-zut alors.

Malaise dans l'inculture de Philippe Val
Malaise dans l’inculture de Philippe Val
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« À quoi bon la culture puisque le monde tient désormais en deux catégories : like et unlike ?
C'est ainsi qu'on subit jusqu'à la nausée les dénonciations d'Edwy Plenel, les indignations d'Edgar Morin, la nostalgie totalitaire d'Alain Badiou ou les leçons de morale de Cécile Duflot, qui ont au moins un point commun avec Marine Le Pen : ils sont " antisystèmes ". Le " système ", c'est le mal. Ça ne veut rien dire, mais ça défoule.
Le prêt-à-s'indigner médiatique, c'est la trop mince couche de glace sur laquelle titubent nos démocraties modernes. Il alerte sur la disparition des escargots, mais reste indifférent à la résurgence de l'antisémitisme.
Qu'il s'agisse de la réintroduction des ours, d'un licenciement à La Poste ou du meurtre de Juifs perpétrés par un djihadiste dans une école, c'est le sociologisme qui, immanquablement, dit le bien et le mal, repris par les rédactions, les chroniqueurs, les humoristes, les parlementaires, sous les yeux de plus en plus indifférents des citoyens désespérés.
Les autres points de vue sont insultés, ridiculisés, marginalisés, refoulés aux confins de l'hérésie. On n'a jamais vu dans l'histoire qu'une telle censure morale des points de vue puisse durer bien longtemps.
Face à ce mur derrière lequel agonise le débat démocratique, Malaise dans l'inculture propose la réhabilitation du marteau-piqueur. »
Philippe Val

le 2e à 1 € : comment le marketing nous manipule

Un survol avec un peu trop d’altitude du marketing et de la consommation actuelle. Cela donne un bon panorama mais qui manque parfois de détail.

Le 2e à 1 € : comment le marketing nous manipule de Sibylle Vincendon
Le 2e à 1 € : comment le marketing nous manipule de Sibylle Vincendon
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Comment faire voler un avion à 20 Euros le billet ? En taxant d'autres passagers, en sous-payant le pilote ? Pourquoi achète-t-on plus cher les produits bio (moins de pesticides), locaux (qui viennent de moins loin) ou de terroir (dont les coûts de développement sont amortis depuis des siècles) ? Un objet peut-il être gratuit ?

Bref, quel est le prix des choses ?

Partons de ce que nous voyons autour de nous, dans les vitrines, les magasins, les publicités, sur les étiquettes... Décryptons comment le dispositif fonctionne quand on veut nous vendre du luxe, du sain, du made in France, de la nostalgie, du low cost, et même du gratuit. Regardons l'arrière-boutique. À l'intérieur se trouvent la mondialisation, la dématérialisation des échanges, la révolution des nouvelles technologies - l'économie du XXIe siècle. Tout cela à partir d'une emplette...

Tentons enfin de retrouver quelques marges de liberté, car elles existent. Cet ouvrage entend leur faire un peu de publicité. Juste retour des choses

Alyah

Ce ne sont pas les bonnes intentions qui font des bons romans.
Reste, au delà des arguments qui ne me semblent parfois partiaux, un cri du coeur contre cette peur inacceptable et ce climat infect qui s’installe.

Alyah de Eliette Abecassis
Alyah de Eliette Abecassis

Et juste après, voilà que je tombe sur cet extrait, quand même mieux tourné de Philippe Val dans son Malaise dans l’inculture.

Malaise dans l'inculture de Philippe Val
Malaise dans l’inculture de Philippe Val
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Il y a quelques années, je sortais dans la rue avec une étoile de David autour du cou. J'étais fière de m'appeler Esther Vidal et je ne baissais pas la voix pour dire mon nom. Nous n'étions pas en danger dans la ville. Ni agressés à la sortie de l'école, de la synagogue, ou chez nous. Traiter quelqu'un de « sale Juif » était un tabou. Je ne pensais pas qu'il pût y avoir dans Paris des émeutes contre les Juifs. À vrai dire, je n'aurais même pas imaginé que l'on puisse entendre, lors d'une manifestation : « À mort les Juifs. »

Une jeune femme, deux enfants, deux amours. La peur, le désir, l'espoir, la tentation de quitter la France et de faire son « alyah »

Houellebecq économiste

Démêlage des idées reçues avec Houellebecq économiste de Bernard Maris. Brillant! Plus là, mais lumineux! Et plutôt drôle, en plus.

Houellebecq économiste de Bernard Maris
Houellebecq économiste de Bernard Maris
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Servitude, frustration, angoisse sous l'impitoyable « loi de l'offre et de la demande » ou celle de la « destruction créatrice » ; souffrance dans les eaux glacées du calcul égoïste et l'extension du domaine de la lutte qui conduira à la disparition de l'espèce... Tel est l'univers des héros houellebecquiens.

Comme Balzac fut celui de la bourgeoisie conquérante et du capitalisme triomphant, Michel Houellebecq est le grand romancier de la main de fer du marché et du capitalisme à l'agonie.

Dans ce surprenant essai littéraire, l'économiste Bernard Maris nous invite à lire Houellebecq à travers le prisme des grands auteurs (Malthus, Schumpeter, Keynes, Marx).

Vous aimiez l'écrivain ? Il vous paraîtra encore plus grand sous ses habits d'économiste.

Vous le détestiez ? Son respect du travail, des femmes, du lien amoureux, et son mépris pour le libéralisme et l'économie vous le feront aimer

Les marchands de doutes

Les marchands de doutes de Naomi Oreskes et Erik M. Conway.
Ça c’est de l’information sur la désinformation.

Les marchands de doute ou comment une poignée de scientifiques ont masqué la vérité sur des enjeux de société tels que le tabagisme et le réchauffement climatique de Naomi Oreskes & Erik M. Conway
Les marchands de doute ou comment une poignée de scientifiques ont masqué la vérité sur des enjeux de société tels que le tabagisme et le réchauffement climatique de Naomi Oreskes & Erik M. Conway
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
"Notre produit, c'est le doute". Les lobbys industriels (industrie du tabac, de l'énergie, du pétrole...) ont, à coup de milliards de dollars, élaboré une stratégie destinée à éviter toute réglementation de santé publique ou environnementale qui aurait pu nuire à leurs intérêts. Une stratégie toute simple, qui a consisté à nier en bloc les preuves scientifiques de la dangerosité du tabac, du DDT, de la réalité du trou de la couche d'ozone, des atteintes environnementales des pluies acides.
Discréditer la science et les scientifiques, semer la confusion : grâce à l'aide d'un petit groupe d'experts indépendants et de médias naïfs ou complaisants, cette stratégie a fonctionné et fonctionne toujours. Pour preuve : le réchauffement climatique ? l'enjeu le plus important pour la planète et ses habitants ? continue, en dépit des innombrables travaux menés à son sujet, en dépit de ses effets qui commencent à se faire sentir, d'être taxé de gigantesque supercherie. Enquête aussi implacable qu'incroyable, l'ouvrage témoigne de l'importance des faits scientifiques dans le débat public, et conduit à une réflexion profonde sur la vulnérabilité de la société mondiale ? la tactique, mise au point outre-Atlantique, s'exportant bien ? face aux "marchands de doute".

20 bonnes raisons d’arrêter de lire

Les 20 bonnes raisons d’arrêter de lire de Pierre Ménard m’ont tellement plu que je crois que je m’en vais les relire une seconde fois!

20 bonnes raisons d'arrêter de lire de Pierre Ménard
20 bonnes raisons d’arrêter de lire de Pierre Ménard
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Gérard de Nerval promène dans Paris un homard au bout d'une laisse avant d'être soigné dans un asile psychiatrique, les admirateurs de Goethe se suicident après la publication de Werther, Proust ne veut plus parler qu'à des ducs, George Orwell vit parmi les sans-abri et Borges perd la vue. Tous ces drames n'ont qu'une seule et même cause : la lecture, ce «vice impuni» selon Larbaud.

Et si lire était dangereux pour la santé et pour la société, au même titre que l'alcool et le tabac ?

Et si lire rendait laid, fainéant, pédant ou snob ?

Et si lire pouvait ruiner votre carrière professionnelle, ou même vous rendre la vie insupportable ?

C'est le point de départ de ce joyeux pamphlet qui, en une vingtaine de chapitres décapants, passe en revue tous les défauts des livres, afin de vous débarrasser à jamais de ce fléau

Manuel du savoir vivre aujourd’hui

Lu, pour de vrai, dans le Manuel du savoir vivre aujourd’hui de Michèle Curicio de 1981! C’est vieux, mais pas tant.
Brrrr….
Allez, les filles on s’exerce… vous ne voudriez quand même pas rester célibataires!

Manuel du savoir vivre aujourd'hui de Michèle Curicio
Manuel du savoir vivre aujourd’hui de Michèle Curicio

Pourquoi lire

Bon, j’ai pas encore fini et c’est un peu érudit pour moi, mais celle-là, elle m’a bien fait rigoler.

Pourquoi lire ? de Charles Dantzig
Pourquoi lire ? de Charles Dantzig
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« La lecture n'est pas contre la vie. Elle est la vie, une vie plus sérieuse, moins violente, moins frivole, plus durable, plus orgueilleuse, moins vaniteuse, avec souvent toutes les faiblesses de l'orgueil, la timidité, le silence, la reculade. Elle maintient, dans l'utilitarisme du monde, du détachement en faveur de la pensée. Lire ne sert à rien. C'est pour cela que c'est une grande chose. Nous lisons parce que ça ne sert à rien. »

Des conseils, des douceurs, des rosseries, et une conception de la lecture comme « soeur de la littérature », toutes deux marchant ensemble dans un combat contre le temps. Une philosophie de la lecture qui fait s'exclamer, s'enthousiasmer, applaudir, et qui ne donne qu'une envie : (la) relire