Voilà enfin un recueil érotique plutôt réussi. Premièrement, parce qu’il n’est pas exclusivement érotique et ne confond pas la mécanique et les intentions. Et rien que pour ça, c’est déjà apaisant.
Ensuite parce qu’il est drôle, plein de second degré et d’autodérision, léger et profond, sexe et torride, intelligent et assumé, féminin et féministe, assumé et revendicatif.
Et… d’un érotisme plein de désir
Reste les pulpes des doigts qui revenaient sans cesse sur les poils comme un motto que je ne comprenais pas…
Finalement… autobiographie, romancée ou pure fiction… qu’importe
La vie et le parcours sexuel d'une femme en douze rencontres et situations qui n'ont rien de commun. Douze moment sur le chemin de l'épanouissement et de la découverte de soi, dans la mouvance de la sexualité positive et de l'érotisme au féminin.
La musique rythme ses désirs, ses dilemmes et ses ébats. Des amant(e)s, des amours, comme autant de chansons qu’on attache à des souvenirs, qu’on réécoutera peut-être.
Douze parle de l’intime et de la jouissance : où et comment ça se forme, ça se construit, ça se joue, ça se déploie. Une parole crue, sensuelle et décomplexée sur la manière de s’approprier le corps : le sien comme celui des autres.
Un jalon du féminisme pop !