Maigret et les vieillards

Maigret se retrouve dans la haute. Des vieux princes et diplomates emplis de devoir et de droiture. Aux histoires d’amours impossibles et de mariages de raison.

Chaque fois qu'il achetait un complet, un pardessus, des chaussures, Maigret les portait d'abord le soir pour se promener avec sa femme dans les rues du quartier ou pour aller au cinéma.
J'ai besoin de m'y habituer... disait-il à Mme Maigret qui se moquait affectueusement de lui.
Il en était de même quand il se plongeait dans une nouvelle enquête. Les autres ne s'en apercevaient pas, à cause de sa silhouette massive, du calme de son visage qu'on prenait pour de l'assurance. En réalité, il passait par une période plus ou moins longue d'hésitation, de malaise, voire de timidité.
Maigret et les vieillards de Georges Simenon

Et là, un mort. Sans motif, sans vol, sans effraction, sans raison. Une balle dans la tête et trois dans le dos. Un vieillard pourtant apprécié de tous.

Encore un qui n'avait pas menti! Curieux métier, pensait Maigret que celui où on est déçu que quelqu'un n'ait pas tué! C'était le cas et le commissaire, malgré lui, en voulait tour à tour à ces gens-là d'être innocents ou de le paraître.
 Car, malgré tout, il y avait un cadavre.

Et une femme de maison acariâtre qui va poser bien des soucis au commissaire pour une enquête « à la Maigret », avec pipe, bière et sandwiches

Maigret 84/103

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
C'était un de ces mois de mai exceptionnels comme on n'en connaît que deux ou trois dans sa vie et qui ont la luminosité, le goût, l'odeur des souvenirs d'enfance. Maigret disait un mois de mai de cantique, car cela lui rappelait à la fois sa première communion et son premier printemps de Paris, quand tout était pour lui nouveau et merveilleux.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Maigret s'était rarement trouvé aussi dérouté devant des êtres humains. Est-ce qu'un psychiatre, un instituteur ou un romancier aurait été mieux à même de comprendre des personnages surgis d'un autre siècle ? Une seule chose était certaine: le comte Armand de Saint Hilaire, doux vieillard inoffensif et homme d'honneur avait été assassiné, chez lui, par quelqu'un dont il ne se méfiait pas...