Robinsons, père et fils

Didier Tronchet, pour moi, c’était Fluide Glacial. Jean-Claude Tergal, Raymond Calbuth, Sacré Jésus, la bite à Urbain et toutes ces drôleries sans trop de second degré avec pourtant un regard assez aiguisé sur tous les gentils paumés qu’on comprenait généreusement saupoudrées d’autodérision.

Robinsons, père et fils de Didier Tronchet

Mais là, quelle BD ! Un vrai bijou aussi lumineux que l’île aux Nattes sur laquelle il est parti vivre une période indéterminée avec son fils de 13 ans.

Et paradoxalement sur cette île perdue au milieu de rien, il s’est mis à l’introspection. Et il raconte : lui et son fils, son rôle de père et le fossé que l’adolescence creuse entre eux au milieu d’un paradis post-colonial (oui, tout n’est pas si magnifique)

Une BD tirée d’un petit livre tout aussi sublime !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
L'auteur, urbain sur-connecté du XXIe siècle, tente l'aventure du naufragé volontaire sur une île lointaine et minuscule. Et en plus, il emmène son fils en pleine adolescence. Comment survivre à cette double épreuve ? S'isoler plusieurs mois sur l'île aux Nattes, un îlot proche de Madagascar, en profiter pour évaluer son niveau de résistance à l'absence de confort moderne, se confronter à un nouveau quotidien et le faire avec son ado de 13 ans pour goûter encore un peu à la joie d'être père, voilà une opportunité que Didier Tronchet n'était pas prêt à laisser passer. Mais il ne s'attendait pas vraiment à ça...