Camiothécaire-biblioneur aux lectures éclectiques. Romans, essais, biographies et autobiographies, récits de voyage, bandes dessinées, nouvelles, chroniques, témoignages… des critiques selon l'humeur
Un petit classique – tout petit – qui était cité de nombreuses fois dans la bio de Anémone et qui avait titillé ma curiosité.
Une nouvelle touchante, absurde, drôle et triste, l’histoire d’un homme qui préférerait juste rester là.
… enfin… I would prefer not to
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) «Une fois dans la bibliothèque, il me fallut environ deux secondes pour mettre la main sur le Bartleby de Melville. Bartleby ! Herman Melville, Bartleby, parfaitement. Qui a lu cette longue nouvelle sait de quelle terreur peut se charger le mode conditionnel. Qui la lira le saura.»
Petit chef-d’oeuvre (tout petit et pas très chef, ni oeuvre…) d’humour absurde un peu débile et attardé autour de la mort du Dalida noir (un sosie)
C’est pas bon du tout, et pourtant… c’est presque un bon moment
Au cinéma, le Dalida noir aurait même une potentielle carrière de nanar culte
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Une enquête confidentielle du détective privé Jean-Jacques Bichon sur un mystérieux meurtre
Dans ce recueil de nouvelles, Philippe Claudel revisite les atmosphères pesantes qu’il avait explorées dans le rapport de Brodeck.
Des odeurs de mort et de culpabilité, des bribes d’espoir et d’humanité
Une écriture magnifique pour décrire l’absurdité et la folie des guerres où l’innocence côtoie les bourreaux dans une pulsion de vie qui a perdu son sens
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Un roman décomposé évoquant l'histoire, la guerre et la perte à travers les destins de personnages qui reviennent, comme dans une ronde : un soldat, déserteur ou rescapé, un homme âgé, ressassant un passé qui n'en finit pas, un certain Viktor, une fille cruelle qui maltraite le pensionnaire d'un hospice, un homme paisible qui chantonne à son heure des marches nazies
Immigration, capitalisme, Pôle emploi, pauvreté, tourisme sexuel, système de santé, SDF et terrorisme… Voilà de la BD politique à l’humour brillamment absurde !
Et BIM !
Et un tome 2 encore meilleur que le premier !
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Tome 1
Peut-on remplacer les enseignants par des distributeurs de diplômes ? Faut-il expulser du territoire son bébé ne parlant pas français quand on est patriote et républicain ? Doit-on incarcérer de futurs criminels pour éviter qu'ils ne commettent de futurs crimes sur de futures victimes ?
Retrouvez toutes les réponses à ces questions dans Faut pas prendre les cons pour des gens, un album d'humour absurde sur la bêtise ordinaire.
Dans ce livre, Reuzé et son fidèle compagnon Rouhaud, n'épargnent rien ni personne pour notre plus grand plaisir. Le dessin de Reuzé singe la BD contemporaine qui n'hésite pas à reprendre le même dessin sur plusieurs cases. Comme vous l'aurez compris, ce bougre ne prend vraiment rien au sérieux, pas même son éditeur !
Emmanuel Reuzé tord et maltraite les clichés de la société et livre une BD hilarante et grinçante à souhait
Tome 2
Faut-il une dérogation pour insulter un patron raciste ?
Peut-on passer des vacances sur le continent de plastique ?
Peut-on se faire rembourser un enfant défectueux ?
Retrouvez toutes les réponses à ces questions dans Faut pas prendre les cons pour des gens, un album d'humour absurde sur la bêtise ordinaire
Un petit bijou ! Trop petit évidement, mais on ne demande pas aux pierres précieuses de peser plus lourd qu’une Fiat Panda.
De tranches de vies à l’humour absurde, à la poésie rigolote ou à la douceur des instants cocasses…
Une merveille
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) L'auteure détourne le procès-verbal ou le discours satirique pour proposer une écriture en forme de jeu qui évoque aussi l'étrangeté du monde
Avec un dessin simplifié aux contours, quelques ombres et parfois un peu de sang rouge, cette BD se concentre sur son titre : les dialogues ! Sans oublier le langage corporel, pris dans un plan plus large. Et c’est absolument réussi !
Humour absurde et anachronismes au rendez-vous en compagnie de Dieu, Jésus, César, Achille, James Bond…
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Note
Je suis venu, j'ai vu, j'ai vainquit
Vaincu, empereur
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Des dialogues décalés, anachroniques et humoristiques, fondés sur des disputes, des digressions et des quiproquos
Oui, c’est drôle, mais un peu déçu après le génialissime effondrement.
Quatre Huberts à la recherche d’un emploi dans la galaxie.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Les aventures de Paul Lamploix et de ses quatre Huberts, chômeurs du futur qui sillonnent la galaxie pour trouver un emploi. Une bande dessinée qui détourne de vieux comics américains libres de droits pour offrir une satire sociale sur le monde du travail
Je ne me lasse pas d’Éric Vuillard ! Et cette fois-ci, c’est à la grande guerre qu’il s’attaque. Avec le brio, la révolte et l’humour qui l’habite.
Et c’est effroyable! (et peut-être un peu succinct)
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) De l'ambition d'un stratège allemand à l'assassinat d'un archiduc, du Chemin des Dames à la bataille de la Somme, du gaz moutarde aux camps de prisonniers, La Bataille d'Occident alterne portraits intimes et scènes épiques ou émouvantes pour offrir un récit très personnel de la Grande Guerre irrigué d'une érudition et d'une ironie constantes.
Revisitant de manière polémique le premier conflit mondial, cet « Art de la guerre » met en parallèle les stratégies militaires et leurs conséquences désastreuses à travers quelques journées décisives. Le gâchis est sans précédent, la chair à canon n'aura servi que les intérêts financiers et politiques de décideurs sans scrupules : l'Occident est bel et bien entré dans la modernité
Une magnifique édition soignée de la Finitude pour un petit recueil de textes rigolos qui ne valent principalement que par la nature de leur auteur.
Restent de belles drôleries et incongruités, dont ces conseils pour choisir une femme mure pour maîtresse:
Sacré Benjamin, quel coquin !
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Comment choisir sa maîtresse ? Question cruciale s'il en est dans ce domaine où la moindre erreur peut s'avérer fatale... Plein de sagesse, Benjamin Franklin nous fait part de son expérience : il faut la préférer vieille. Il donne d'ailleurs au lecteur incrédule huit excellentes et réjouissantes raisons de suivre son conseil.
Mais ce précieux petit livre recèle bien d'autres recommandations indispensables puisqu'on y apprendra quelques règles pour se montrer un compagnon détestable ou encore la meilleure façon de devenir la reine des commères
Comme une fable absurde, cette histoire de vache nous emmène bien plus loin que la petite historiette loufoque d’un journaliste interviewant une vache qui parle… A condition d’oser se laisser emporter et de laisser la chance au fantastique.
Un conte sur les lumières qui nous aveuglent, le pouvoir, la flagornerie, les strass et les paillettes. Une balade champêtre et bucolique dans les champs de la confiance, de l’amour et de la trahison.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Journaliste au magazine Votre Temps, Pierre tombe des nues lorsque son rédacteur en chef lui ordonne d'interviewer une vache. Pivoine, jolie Bretonne Pie Noir, se révèle diserte, intelligente, un brin contestatrice. L'article crée l'événement, si bien que la vache se retrouve sur tous les plateaux de télés et coqueluche des radios. Le succès monte aussi vite à la tête des ruminants qu'à celle des humains. Célèbre, Pivoine est propulsée dans les salons de l'Élysée où le président de lu République ne sait qu'inventer pour lui être agréable. Tenu à l'écart, humilié, Pierre n'a plus qu'à attendre son heure. Qui viendra.
Dans ce deuxième volume de sa collection « Papillon ». Jean-Marie Gourio laisse s'épanouir avec délectation sa fantaisie. Grâce à sa maîtrise du dialogue et à son humour ravageur, il nous offre une farce désopilante et furieusement d'actualité, un chef-d'oeuvre de drôlerie et de férocité