Konbini

Après marche ou crève, voici marche comme tout le monde, ou crève !

Avec un Konbini comme une métaphore de la société.

Konbini de Sayaka Murata
Konbini de Sayaka Murata

Et pour être normal, il faut un travail, un mari et des enfants. Et vite! Et démerde-toi pour trouver ça !

C’est drôle et affligeant, c’est une ode à la différence, un cri :
– Laissez-moi être qui je suis !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Depuis l'enfance, Keiko Furukura a toujours été en décalage par rapport à ses camarades. À trente-six ans, elle occupe un emploi de vendeuse dans un konbini, sorte de supérette japonaise ouverte 24h/24. En poste depuis dix-huit ans, elle n'a aucune intention de quitter sa petite boutique, au grand dam de son entourage qui s'inquiète de la voir toujours célibataire et précaire à un âge où ses amies de fac ont déjà toutes fondé une famille.

En manque de main-d'oeuvre, la supérette embauche un nouvel employé, Shiraha, trente-cinq ans, lui aussi célibataire. Mais lorsqu'il apparaît qu'il n'a postulé que pour traquer une jeune femme sur laquelle il a jeté son dévolu, il est aussitôt licencié. Ces deux êtres solitaires vont alors trouver un arrangement pour le moins saugrenu mais qui leur permettra d'éviter le jugement permanent de la société. Pour combien de temps...