Contes à faire rougir les petits chaperons

C’est un joli livre (esthétiquement, grâce aux très soignées éditions Finitude) avec de rigolotes illustrations d’Alban Caumont. Mais pour ce qui est de l’érotisme… ma foi… il est bien daté, cru et grassouillet.

Contes à faire rougir les petits chaperons de Jean-Pierre Enard
Contes à faire rougir les petits chaperons de Jean-Pierre Enard

Autrefois, peut-être, mais là… voilà un réjouissement bien tristounet.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Un romancier doit savoir raconter des histoires. Toutes sortes d'histoires, mêmes celles un peu particulières que lui réclament les trois jeunes femmes qui l'entourent et l'empêchent d'écrire son roman. Mais comment leur résister, elles ont de tels arguments...

Alors il raconte, il revisite à sa manière, libertine et pleine d'humour, quelques-uns des contes de son enfance. On croise Pinocchio qui n'a pas que le nez qui s'allonge, trois petits cochons, non pardon, trois petites cochonnes bien délurées, ou des Petites Filles modèles qui ne le sont pas tant que ça. Quant à la mère Michel, elle a perdu son chat, mais de quel chat s'agit-il ?

Le romancier est content, ses histoires plaisent. Les trois coquines sont comblées. Et les petits chaperons n'en finissent plus de rougir

L’onyx rose

Une fable, un conte, une prose poétique, un délire sous LSD, la rencontre de Rimbaud et Katerine?

L'onyx rose de Brigitte Fontaine
L’onyx rose de Brigitte Fontaine

130 pages incompréhensibles à la beauté surréaliste

Peut-on mettre 5 étoiles à un livre auquel on a rien compris ou fallait-il n’en donner aucune à ce trésor hypnotique ?

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Roman d'aventures ordinaires et extraordinaires, dans le Très-Haut encore, le Très-Bas encore et le mitan, des temps et des univers, L'onyx rose est une chimère. Écrit par la lumpen B.C.B.G. de la littérature, la lanterne rouge du Tour de France et d'ailleurs, le serpent noir luisant ressuscité des morts, Brigitte Fontaine, chantre et écrivain, pas vaine, tragicomique, le poison de vie, le pouët-pouët qui se la pète, qui vous souhaite bon voyage, bonne année et qui vous embrasse, bande de ploucs comme elle, à tire-d'aile et à tire larigot allegro !

Le fabuleux départ en Laponie de la famille Zoiseaux

Bon, c’est un peu longuet et il manque un je ne sais quoi de zeste de folie pour prendre un bel envol.

Le fabuleux départ en Laponie de la famille Zoiseaux de Jean-Marie Gourio
Le fabuleux départ en Laponie de la famille Zoiseaux de Jean-Marie Gourio

Mais une fois décollé, on sentirait presque le vent nous caresser les ailes.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Derrière son guichet, au Crédit agricole de Bourgogne. M. Zoiseaux pense souvent à s'envoler, tout en comptant l'argent de la clientèle. Il y pense trop ! Des plumes commencent à pousser sur son corps qui s'arrondit. Pour son plus grand bonheur ! Au fil des jours, M. Zoiseaux ressemble de plus en plus à une oie sauvage. Il rêve de légèreté dans ce monde trop lourd. À sa femme, à ses enfants, qui adorent cette métamorphose, il promet que, le jour venu, il les prendra sur son dos et les conduira au pôle Nord...

M. Zoiseaux ne sait pas encore que la transformation d'un seul être peut bouleverser le genre humain tout entier...

L’arbre qui donna le bois dont on fit Pinocchio

Une réappropriation de Pinocchio, pour en faire une jolie histoire. Mais juste une jolie histoire, c’est un peu juste. Justement.

L'arbre qui donna le bois dont on fit Pinocchio de Jean-Marie Gourio
L’arbre qui donna le bois dont on fit Pinocchio de Jean-Marie Gourio

Une jolie déception. Jolie, oui ! Mais décevante quand-même.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Giacomo, fils de menuisier, n'a connu depuis l'enfance que l'univers des jouets fabriqués par son père. Pour sauver l'entreprise familiale, il décide de se rendre dans le petit village de Collodi, en Toscane, où se trouverait l'arbre magique dont on fit Pinocchio. Une fois sur place, tout l'enchante : l'Italie, sa langue, son vin, ses femmes... Mais doit-il se fier au mystérieux inconnu qui lui promet de lui révéler son secret ? Et ce trésor qu'il convoite tant, existe-t-il vraiment ?

Ils vécurent heureux, eurent beaucoup d’enfants et puis…

Les contes de notre enfance, si jolis, si candides et si moraux revisités par une sorte de psychiatre sadique, cynique et pervers dans un monde où la modernité s’amuse du fantastique, où la drogue s’invite dans les palais et où la déprime surprend les princes déchus ou maudits.

Ils vécurent heureux, eurent beaucoup d'enfants et puis... de Michael Cunningham
Ils vécurent heureux, eurent beaucoup d’enfants et puis… de Michael Cunningham

Un livre dans les trois petits points du titre, juste après le bonheur et les enfants, là où l’ennui et le blues commencent à œuvrer dans leur travail de sape et de destruction lente.

Et si la princesse était ma voisine de pallier, celle du troisième avec des bigoudis.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Au carrefour de la fable et de la nouvelle contemporaine, dix petits contes cruels, accompagnés de superbes illustrations de l'artiste Yuko Shimizu, revisités avec un soupçon de cynisme et une bonne dose d'humour noir par la prose douce-amère et l'acuité psychologique de Michael Cunningham.

On connaît la chanson : la Belle succombe au charme de la Bête, Hansel et Gretel échappent à la sorcière, le crapaud se change en prince sous le baiser de la princesse, et tous vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants.

Et puis... les années passent.

La Belle regrette-t-elle d'avoir épousé la Bête ? Que devient la sorcière, vieille et seule dans sa maison de pain d'épices ? Et la princesse ? Quelle est cette mélancolie qui la tenaille ? Ce manque qu'elle ne parvient pas à formuler ? Cette nostalgie d'un moment perdu qu'elle se rejoue encore et encore ; ce moment où, juste avant que ses lèvres ne se posent sur celles du crapaud, juste avant que la monstrueuse créature ne se transforme en prince charmant, tout était encore possible...

L’échappée belle du bibliobus

La jolie histoire d’une course poursuite dans un bibliobus au travers de la Grande Bretagne où les gentils sont très gentils et les méchants sont un peu méchants.

L'échappée belle du bibliobus de David Whitehouse
L’échappée belle du bibliobus de David Whitehouse

Mais heureusement, les gentils sont vraiment très gentils.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
En Angleterre, Bobby Nusku, 12 ans, ne parvient pas à accepter la mort de sa mère dans un accident de la route. Se sentant seul face à son père violent et alcoolique, il trouve du réconfort auprès de Rosa et de sa mère Val. Il se lie d'amitié avec elles et passe l'été dans le bibliobus où Val est femme de ménage. Quand cette dernière perd son travail, tous les trois prennent la fuite à son bord

Peter Pan

Un conte magnifiquement revisité, un dessin incroyable, un scénario dur et poétique.

Peter Pan de Régis Loisel
Peter Pan de Régis Loisel
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Les 6 tomes de Peter Pan sont regroupés dans ce volume, mêlant les ambiances féeriques et lumineuses aux sombres atmosphères londoniennes

Chaperon rouge

Magnifique interprétation du chaperon rouge en noir et blanc. Pas de mots, juste les sensations, les émotions et les peurs.

Chaperon rouge de Danijel Zezelj
Chaperon rouge de Danijel Zezelj
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Une petite fille avec un panier et un bonnet rouge...

Au fond des bois un grand loup noir...

Les hommes préfèrent les hommes

Déjanté, absurde, inégal et popoétique, j’adore les hommes préfèrent les hommes de Brigitte Fontaine.

Les hommes préfèrent les hommes de Brigitte Fontaine
Les hommes préfèrent les hommes de Brigitte Fontaine
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
«Dans la petite capitale toute brillante, ils déambulèrent et trouvèrent assez rapidement ce qu'ils cherchaient : un hôtel, palace de glace. Dans la chambre éblouissante, ils se promenèrent vêtus de fourrures et dégustèrent avec délice des harengs transparents, des sorbets au gingembre et de l'aquavit. Ils dansèrent en riant de soulagement, de joie et d'amour au son de quelques grandes valses de Frédéric Chopin, puis ils se dévêtirent, s'admirant mutuellement au milieu de ces grands bijoux gelés, puis plongèrent sous la peau d'ours et fêtèrent dignement leur libération.»

Entre polar, rigolade et poésie, les folles aventures de Viandox et Spontex sont suivies de quinze histoires dont Brigitte Fontaine a le secret.