Camiothécaire-biblioneur aux lectures éclectiques. Romans, essais, biographies et autobiographies, récits de voyage, bandes dessinées, nouvelles, chroniques, témoignages… des critiques selon l'humeur
Le hasard faisant, j’ai lu Les complices juste après Les demoiselles de Concarneau et j’ai eu la surprise d’y voir quasiment le même fait divers. En voiture, un homme provoque un accident mortel et prend la fuite. Il tue un enfant dans le précédent, tout un car d’enfants cette fois-ci.Les complices de Georges SimenonMais il n’est pas question de sœurs étouffantes ici, c’est face à lui même que Lambert se retrouve. Lambert et la culpabilité qui commence à le prendre, l’enserrer et l’étouffer à mesure que l’enquête avance.
L’histoire d’un homme seul avec sa conscience face à son crime
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Ce fut brutal, instantané. Et pourtant il resta sans étonnement et sans révolte comme s'il s'y attendait depuis toujours.
D'une seconde à l'autre, dès le moment où le klaxon se mit à hurler derrière lui, il sut que la catastrophe était inéluctable et que c'était sa faute.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Seule Edmonde, sa secrétaire, connaît le terrible secret qui ronge l'industriel Joseph Lambert. Elle était dans la voiture. Elles sait pourquoi Lambert, distrait, a laissé le véhicule rouler au milieu de la chaussée. Et quel drame atroce a résulté d'un moment d'égarement sensuel...
Elle ne dira rien. Quant à Joseph, c'est en vain qu'il cherchera le réconfort auprès de Nicole, sa femme, avec qui il n'a jamais eu de contact réel, ou de la facile Léa, sa maîtresse occasionnelle. Pas plus qu'à son frère, qui dirige avec lui...
Jules est heureux, à peu près, enfin… s’il ne se pose pas trop de questions. Certes ses sœurs l’écrasent un peu, mais c’est si confortable.
Jusqu’au jour où il renverse et tue un petit garçon qui traversait la route.Les demoiselles de Concarneau de Georges SimenonUne histoire de remords, de volonté maladroite de réparer et finalement… (on ne se refait pas) de soumission à ses sœurs.
L’histoire d’un homme ─ bien inconsistant ─ dans les tourments. Le drame d’un faible comme Simenon l’aime à raconter
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Il y avait trop de tournants, et aussi de montées, des descentes, pas très longues, mais brutales.
Il y avait aussi et surtout la question des cinquante francs qu'il fallait résoudre coûte que coûte avant d'atteindre Concarneau.
Seulement voilà : Jules Guérec n'arrivait pas à penser, du moins à penser cinq minutes durant à la même chose. Des tas d'idées venaient le distraire, tandis qu'il restait immobile sur son siège, les mains au volant, le corps raidi, la tête en avant.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Mentir. Chaque jour. Être surveillé dans ses moindres faits et gestes. Avoir deux sœurs qui lisent dans vos pensées et comptent le moindre centime. Jules Guérec a quarante ans. Il est le frère qui subit. Celui qui cache ses désirs, ses passions. Jusqu'au jour où l'irréparable arrive. Un accident. Le drame. De ces enchaînements de circonstances qui mènent au tragique.
Roman de l'intime et de l'égoïsme, roman d'une ville vouée à la mer et au crachin, Les demoiselles de Concarneau est aussi le portrait d'une époque et d'un milieu, celui de la pêche, où l’œil de Simenon aura su, une nouvelle fois, voir tout ce que l'humanité aimerait tant cacher d'elle-même.
Réussir les livres à messages est périlleux. Pourtant, Chloé Delaume s’en sort plutôt bien et porté par une sororité polyphonique, ce court roman réussi à convaincre tout en restant une fiction bien torchée.Ils appellent ça l’amour de Chloé DelaumeMe reste pourtant un sentiment un poil malaisant… Les coupables ne sont-ils finalement jamais réellement punis par la justice ?
Une histoire d’emprise comme il en existe tant
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) L'ardoise n'est pas magique
Clotilde dans son crâne se donne tout un tas d'ordres pour que soit neutralisé l'assaut de ses sensations. Elle se répète Respire et Regarde où tu marches, mais la suffocation, autant que le vertige, poursuit sa progression. Ne te rappelle rien Elle sent venir les suées, redoute d'être bientôt saisie par le haut-le-cœur. Reste calme, Déglutis, Respire. Elle ne voulait pas revenir ici, non, pas revenir, tout remonte à la surface et son masque se craquelle. Souris, Respire, Avance plus vite.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Parce qu'elle a laissé ses amies organiser leur escapade durant ce week-end de trois jours, Clotilde se retrouve dans une ville qu'elle avait rayée de la carte. Ici, il y a vingt ans, elle a vécu avec Monsieur, un homme qui fit d'elle sa Madame sous prétexte de lui faire du bien. C'est ainsi que Clotilde se dépouilla d'elle-même, jusqu'à devenir un simple objet, mais un objet d'amour.
De son assujettissement d'alors, Clotilde a encore honte, et elle a beaucoup de mal à se découdre la bouche pour reconnaître les faits. La preuve : ni Adélaïde, ni Judith, ni Bérangère, ni Hermeline ne connaissent cette histoire, et aucune ne se doute qu'à deux rues de leur location, dans son immense maison, habite toujours Monsieur.
Clotilde se demande si libérer sa parole pourrait aider la honte à enfin changer de camp.
Tout se mêle et s’emmêle dans la tête de du Professeur Chabot. Et tout s’embrouille jusqu’au drame.
L’ours en peluche de Georges Simenon
Un court drame bien dans l’esprit de Simenon ou la fatalité ne concède rien à la causalité quand la folie se glisse dans les tréfonds de la culpabilité
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Il rêvait, il en était sûr, mais, comme presque toutes les autres fois, il aurait été incapable de dire le sujet de son rêve.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Un ours en peluche dans un lit d'enfant : c'est l'image qui vient à l'esprit du professeur Chabot, gynécologue réputé, en surprenant une jeune garde de nuit endormie dans sa clinique d'Auteuil. Et cet homme de quarante-neuf ans, las d'une existence harassante et d'une vie familiale qui n'est plus que routine, va laisser l'attendrissement se transformer en désir...
Il apprend quelque temps plus tard que la jeune Emma, enceinte, congédiée de la clinique, s'est jetée dans la Seine. Est-ce pour cela qu'un inconnu entreprend de le surveiller et lui adresse des menaces de mort ? Pour le brillant médecin, envahi par la culpabilité, commence une descente aux enfers qui le mènera au pire... La profondeur psychologique et l'art du récit de Georges Simenon atteignent ici une intensité exceptionnelle.
Dans un ping-pong plein d’émotions, deux femmes rejouent le drame. Entre douleur absolue et colère irréfrénable elles tentent de comprendre, de justifier, de trouver la ou les coupables.Superhôte de Amélie CordonnierDans ce petit roman fort bien monté, Amélie Cordonnier laisse les protagonistes s’exprimer, sans jugement. C’est bien foutu et ça se lit d’une traite jusqu’à une fin apaisante… mais un peu mélo quand-même.
Un livre qui, en passant, rend justice aux femmes de ménage dans un magnifique portrait plein de sensibilité
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Immortalisée par Harcourt, dans un savant fondu de noir et blanc, une femme me double au carrefour. J'ai presque l'impression qu'elle me toise. Au centre de la publicité, que je photographie au moment où le bus 70 me dépasse, trône une phrase entre guillemets : « Je suis mise en lumière pour sortir mon métier de l'ombre. » Blondeur hollywoodienne, regard en coin, lèvres closes, Mélanie a l'air fier, voire un peu hautain, pour une fois, tant qu'à faire. Son prénom figure dans le coin gauche de l'affiche, juste au-dessus de sa fonction : employée de maison chez Shiva depuis dix ans. Employée de maison... Est-ce que le boulot passe mieux, est-ce qu'on a moins mal au dos et aux articulations grâce à cette expression ?
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Deux femmes, Camille et Anaïs, prennent tour à tour la parole. Camille est la fille de Sylvie, la femme de ménage qu'Anaïs emploie depuis quinze ans dans sa maison du Touquet. Maintenant qu'Anaïs la loue sur Airbnb, Sylvie s'épuise à tout nettoyer de fond en comble avant l'arrivée de chaque nouvel occupant.
La petite entreprise fonctionne jusqu'à ce jour des vacances de la Toussaint qui fait basculer leur vie et les sépare à jamais. Dévastée, Anaïs démonte un à un les mécanismes qui ont irrémédiablement conduit au drame dont elle tient Sylvie pour responsable. Révoltée, Camille refuse de voir sa mère injustement accusée.
Dans ce roman tendu et percutant, Amélie Cordonnier met en scène la dérive de nos vies où tout est à louer, la force de travail des uns, la maison des autres. Qui en paiera le prix ?
Un roman dur affligeant, plein de fatalisme. Aucun espoir pour les alcooliques, et tant pis pour ceux qui les aiment.Antoine et Julie de Georges SimenonAntoine, prestidigitateur alcoolique et Julie, malade du cœur dans un couple usé. Elle encore amoureuse et lui prisonnier de ses propres barreaux.
Un roman qui peine à démarrer mais qui installe à coup de cognacs et de marcs un climat glauque et oppressant aux verres pleins de culpabilité
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Le déclic, cette fois-ci, se produisit quand, sans raison particulière, sans y attacher autrement d'importance, il intercala le numéro de la montre magique entre les anneaux du fakir et le dé voyageur. II ne l'avait pas inscrit au programme, mais il avait l'habitude, même pour une soirée peu importante comme celle-ci, de préparer quelques tours de supplément, de façon à pouvoir effectuer des changements selon les réactions du public.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Antoine et Julie se sont mariés aux alentours de la quarantaine. Leurs premières années de mariage n'ont pas été sans nuages : la mère de Julie n'aimait guère son gendre dont elle méprisait la profession de prestidigitateur et qu'elle accusait d'avoir épousé Julie pour son argent. La belle-mère morte, les époux vivraient heureux, n'était le penchant d'Antoine pour la boisson. De temps à autre, sa représentation terminée, il s'attarde seul dans de petits cafés. Une nuit, en rentrant, Antoine trouve le médecin au chevet de sa femme...
Après une première partie fantastique faite de guerre et d’univers parallèles, on découvre un vieil homme, critique littéraire, fatigué et insomniaque parcourant sa vie avec sa petite fille durant une nuit sans sommeil.Seul dans le noir de Paul AusterEt si le début m’a fort déconcerté, la suite est bien plus émouvante, faite de regrets, d’amour et de culpabilité. Mais faut-il se sentir coupable d’événements qui nous échappent ?
Et même…
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Seul dans le noir, je tourne et retourne le monde dans ma tête tout en m'efforçant de venir à bout d'une insomnie, une de plus, une nuit blanche de plus dans le grand désert américain. A l'étage, ma fille et ma petite-fille sont endormies, seules, elles aussi, chacune dans sa chambre: Miriam, quarante-sept ans, ma fille unique, qui dort seule depuis cinq ans, et Katya, vingt-trois ans, la fille unique de Miriam, qui a dormi quelque temps avec un jeune homme du nom de Titus Small mais Titus est mort et maintenant Katya dort seule avec son cœur brisé.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) « Seul dans le noir, je tourne et retourne le monde dans ma tête tout en m'efforçant de venir à bout d'une insomnie, une de plus, une nuit blanche de plus dans le grand désert américain. »
Ainsi commence le récit d'August Brill, critique littéraire à la retraite, qui, contraint à l'immobilité par un accident de voiture, s'est installé dans le Vermont, chez sa fille Miriam, laquelle ne parvient pas à guérir de la blessure que lui a infligée un divorce pourtant déjà vieux de cinq ans, et qui vient de recueillir sa propre fille, Katya, anéantie par la mort en Irak, dans des conditions atroces, d'un jeune homme avec lequel elle avait rompu, précipitant ainsi, croit-elle, le départ de ce dernier pour Bagdad...
Pour échapper aux inquiétudes du présent et au poids des souvenirs, peu glorieux, qui l'assaillent dans cette maison des âmes en peine, Brill se réfugie dans des fictions diverses dont il agrémente ses innombrables insomnies. Cette nuit-là, il met en scène un monde parallèle où le 11 septembre n'aurait pas eu lieu et où l'Amérique ne serait pas en guerre contre l'Irak mais en proie à une impitoyable guerre civile. Or, tandis que la nuit avance, imagination et réalité en viennent peu à peu à s'interpénétrer comme pour se lire et se dire l'une l'autre, pour interroger la responsabilité de l'individu vis-à-vis de sa propre existence comme vis-à-vis de l'Histoire.
En plaçant ici la guerre à l'origine d'une perturbation capable d'inventer la « catastrophe » d'une fiction qui abolit les lois de la causalité. Paul Auster établit, clans cette puissante allégorie, un lien entre les désarrois de la conscience américaine contemporaine et l'infatigable et fécond questionnement qu'il poursuit quant à l'étrangeté des chemins qu'emprunte, pour advenir, l'invention romanesque.
L’histoire d’un drame familial sur une île à côté de la Sicile.
Avec trois (quatre) sœurs criantes de vérité. Et toutes et tous, pères, mères, voisins, mafieux, cantonnier… des personnages incarnés, justes, peintures hyperréalistes.
La Sicile n’est pas oubliée et joue son rôle indolent, à la chaleur étouffante et ne bougeant qu’au rythme lent des combinaziones.
Et le drame ! Dernier personnage. Écrasant de culpabilité et qui ramifie dans chaque chapitre son sale venin.
Fille en colère sur un banc de pierre de Véronique Ovaldé
Sans oublier l’écriture et la narratrice ! Légère, sautillante et joueuse, presque malicieuse. Contre-pied salutaire à cette histoire glauque et qui donne toute la vie et la puissance à cette fille en colère
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Quand elle voulut passer par la fenêtre, elle entendit la petite l'appeler. Pourtant elle croyait savoir se faire aussi discrète qu'un chat. Elle fut effrayée puis agacée puis (S'il te plaît s'il te plaît s'il te plaît, emmène-moi, chuchota la petite) résignée. Elle posa un doigt autoritaire sur ses lèvres même si ce n'était pas nécessaire. Il ne fallait pas réveiller les autres, la petite le savait aussi bien qu'elle. Les autres ameuteraient les parents. C'étaient de vraies poules caquetantes et froussardes. Et si elle n'emmenait pas la petite, il y avait le risque, qu'elle n'était pas prête à courir, que celle-ci se mît à hurler - ou plus vraisemblablement qu'elle se postât à la fenêtre à l'attendre toute la nuit en chantonnant de plus en plus fort et en finissant par alerter la maisonnée. Merci bien.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) « Elle aurait pu renoncer. Elle aurait dû renoncer.
Elle se le répéta bien un million de fois toutes les années qui suivirent. Elle eut d'ailleurs une hésitation, peut-être valait-il mieux rester, se rallonger dans la chambrée, à écouter ses deux autres sœurs qui gesticulaient dans leur sommeil, pétaient et miaulaient sous leurs draps à cause de leurs rêves lascifs tout juste pubères. Peut-être valait-il mieux abdiquer, enrager, et se délecter de sa rage, puisqu'il y a un plaisir dans l'abdication, cela va sans dire, le plaisir tragique de la passivité et du dépit, le plaisir du drapage dans la dignité, on ne nous laisse jamais rien faire, on a juste le droit de se taire, on nous enferme, alors que les autres là-bas au loin s'amusent et se goinfrent, qu'est-ce que j'ai fait dans mes vies antérieures pour mériter ça, oh comme je suis malheureuse. Peut-être aussi que le jeu n'en valait pas la chandelle. Mais le jeu, n'est-ce pas, en vaut rarement la chandelle. Le jeu n'est désirable que parce qu'il est le jeu. »
Véronique Ovaldé, à travers l'histoire d'une famille frappée par une mystérieuse tragédie, ausculte au plus près les relations que nous entretenons les uns avec les autres et les incessants accommodements qu'il nous faut déployer pour vivre nos vies.
Je suis fait de leur absence avance masqué, mais aussi rapidement qu’insidieusement, il devient plus sombre. Et au fil des flash-back (un peu lassants, certes), la noirceur s’installe au cœur d’un amour naissant.
Je suis fait de leur absence de Tim Dup
Un livre marquant sur les féminicides. Mais plus encore, sur ceux qui restent, les victimes collatérales, les enfants et la famille qui devront vivre avec. Avec la culpabilité et la douleur des survivants
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) J'adore cette maison. Elle raconte ma famille comme personne; d'où nous venons, nos enfances, nos miracles, nos aberrations. Roseville- sur-Mer. C'est là que tout s'est joué et que tout se joue encore.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) « Je me concentre sur la panoplie de cartes postales. Sophie écrit d'une colonie de vacances, à l'été 1975, d'un trait large et penché de petite fille. Je trouve un calepin. Dépassent une branche, des pétales séchés. Se suit, page après page, une succession d'herbiers. Ces fleurs font apparaître en moi la grive de mes rêves, l'oiseau de la culpabilité. Les feuilles sont datées à l'encre noire, sur chaque coin gauche, d'une écriture plus mûre. Sous le carnet, d'autres cartes. Un fjord s'étire, blanchi de flocons, sous une brume mortuaire. L'image est paisible, appelle à plonger le regard comme pour se déverser dans l'interdit. Je la retourne. Un haut-le-coeur. Je la parcours, tremblant. Les empreintes de Sophie sont là. Elle a dû la lire, la relire un nombre incalculable de fois ; d'abord transie d'amour, puis cherchant un soupçon d'espérance à mesure que tout sombrait. »
Dans un paysage balayé par le sel et le vent, le premier roman de Tim Dup explore avec nuances la question des violences intrafamiliales, tout en reconduisant le lecteur dans la maison universelle de son enfance.
Vous êtes un peu timide, vous n’arrivez pas à dire « NON », vous culpabilisez sans cesse, vous vous laissez envahir ?
Cette bande dessinée est là pour vous ! Pensées profondes de Anne-Laure Reboul, dessins et couleurs de Régis Penet
Oh ! Elle ne vous proposera aucun traitement, aucune solution. Tout au plus, vous sentirez vous moins seul-e-s
C’est drôle (très), léger, un peu sexy, et ça raconte les affres de Louise qui, c’est décidé, commence à s’affirmer ! Maintenant !
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Échec cuisant, très chère.
Nous avions pourtant tout bien préparé, et ce, depuis des jours.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Surmoi tyrannique
Injonctions sociétales
Plans machiavéliques
Échecs retentissants
Stratégie bienveillante
Affirmation de soí
Sororité douloureuse
Victime de l'univers
Conquête du monde
Belle personne
Ambition dévorante