Le combat ordinaire : intégrale

Un chef d’oeuvre de la BD. Un homme qui s’agrippe et tente de construire sa vie.

Le combat ordinaire de Manu Larcenet

Oscillant entre grosse marrade et profonde déprime, humour léger et crises d’angoisses, ce combat ordinaire dévoile un homme qui doute, se cherche, et se confronte (voir, se retrouve confronté bien malgré lui) pour tenter d’avancer.

Et c’est beau, sensible et d’une grande finesse

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Un jeune photographe, en pleine interrogation existentielle, se retire à la campagne. Il rencontre alors un vieux pêcheur, une jeune femme vétérinaire et l'amour, avec les choix qu'il implique

Une confidence de Maigret

Derrière sa bonhomie, il y a chez Maigret une sorte d’humilité et de résignation face à l’imperfection du système judiciaire. Cela l’amène – lorsqu’il le faut – à s’arranger avec la justice, la loi, les juges et les textes…

Elle lui serra le bras plus fort.
 - Ce n'est pas ta faute...
 - Je sais...
Il y avait aussi quelques affaires dont il n'aimait pas se souvenir et, paradoxalement, c'étaient celles qu'il avait prises le plus à cœur.
Une confidence de Maigret de Georges Simenon

Car parfois, il se retrouve bien impuissant face à une affaire qui lui échappe pour tomber dans les mains d’un juge pressé, des médias impatients, d’une foule avide…

Tout était décevant. Les géraniums étaient bien à leur place, mais c'était le seul détail à correspondre à l'image que le commissaire s'était faite. Le logement, était banal, sans une touche personnelle. La fameuse cuisine-salle à manger, où avaient lieu les dînettes, avait des murs d'un gris terne, des meubles comme on en trouve dans les meublés à prix modeste.
Annette ne se changeait pas, se contentait de se donner un coup de peigne. Elle aussi décevait. Elle était fraîche, certes, de la fraîcheur de ses vingt ans, mais banale, avec de gros yeux bleus à fleur de tête. Elle rappelait à Maigret les photographies qu'on voit à la vitrine des photographes de province et il aurait juré qu'à quarante ans ce serait une femme énorme, aux lèvres dures.

Au profit d’une soirée chez les Pardon, alors que son ami le médecin se désole de son impuissance, Maigret se confie

Maigret 80/103

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Le gâteau de riz de Mme Pardon.
La bonne venait de poser le gâteau de riz au milieu de la table ronde et Maigret était obligé de faire un effort pour prendre un air à la fois surpris et béat, tandis que Mme Pardon, rougissante, lui lançait un coup d'œil malicieux.
C'était le quatrième gâteau de riz, depuis quatre ans que les Maigret avaient pris l'habitude de dîner une fois par mois chez les Pardon et que ceux-ci, la quinzaine suivante, venaient boulevard Richard-Lenoir, où Mme Maigret, à son tour, mettait les petits plats dans les grands.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
L'affaire, au départ, semblait banale. Adrien Josset avait connu une belle réussite sociale. Il avait une jeune maîtresse. Il n'en fallait pas plus pour faire de lui, après l'assassinat de son épouse, le suspect numéro un...
D'autres éléments, surgissant au fil de l'enquête, allaient non seulement accroître les soupçons, mais en outre le rendre odieux à l'opinion publique. Et aux jurés. Des années plus tard, Maigret raconte à son ami, le Dr Pardon, cet épisode qui continue à le troubler. Jamais il n'y a eu de preuves, ni d'aveux. Et jamais il n'est parvenu à se convaincre de la culpabilité de Josset... Il n'y a pas que des triomphes dans la carrière du commissaire Maigret. Des doutes, aussi.
Mais qu'y peut-on ?
Certaines existences et certains drames gardent définitivement leur secret

Le pendu de Saint-Pholien

Une enquête de bric et de broc, qui ne part de rien tout en laissant le sentiment de n’arriver nulle part. Avec un commissaire qui ne sait pas trop derrière quoi il court, en Belgique, alors que la personne qu’il suivait se suicide d’une balle de revolver tirée dans la bouche.

« Je pourrai voir le corps de Jean ?... On l'a ramené ?...
 - Il arrivera à Paris demain...
 - On est sûr qu'il s'est vraiment tué ?... »
Maigret détourna la tête, gêné à l'idée qu'il en était plus que certain, qu'il avait assisté au drame, qu'il l'avait provoqué inconsciemment.
Son interlocuteur tortillait sa casquette, se balançait d'une jambe à l'autre, attendant qu'on lui donnât congé. Et ses yeux enfoncés dans les orbites, ses prunelles pareilles à de gris confetti perdues dans les paupières pâles rappelaient tellement les yeux humbles et anxieux du voyageur de Neuschanz que Maigret sentit dans sa poitrine un âcre pincement qui ressemblait à un remords.
Le pendu de Saint-Pholien de Georges Simenon

Un livre qui parle des remords et de la justice avec un commissaire plus intéressé par une énigme que par sa déontologie professionnelle.

Maigret 4/103

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Le crime du commissaire Maigret
Personne ne s'aperçut de ce qui se passait. Personne ne se douta que c'était un drame qui se jouait dans la salle d'attente de la petite gare où six voyageurs seulement attendaient, l'air morne, dans une odeur de café, de bière et de limonade.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Parce que le commissaire Maigret a subtilisé la valise d'un voyageur rencontré par hasard et qui lui avait paru suspect, celui-ci se tue d'un coup de revolver dans la bouche.

Profondément bouleversé par les conséquences de son geste, Maigret va partir sur les traces de cet homme mort par sa faute