Le goût du moche

Alice Pfeiffer est une journaliste de mode (Vogue, mais pas que) passionnée par le moche, le kitsch, le laid, le ringard ou le dégueulasse… Mais pas que !

Le goût du moche de Alice Pfeiffer

Dans ce bouquin à l’image de son contenu (couleurs infâmes, alignements invraisemblables et illustrations curieuses) elle détaille nos visions du goût à travers la mode, la peinture, les objets, le web…

Un état des lieux du moche qui répond partiellement à une question qui me taraude depuis longtemps : peut-on objectiver le beau ou le laid ?

(Une suggestion pour la prochaine édition… Pourquoi ne pas tenter la police comic-sans ?)

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Le moche est une arme qui en dit davantage sur celui qui le regarde que sur l'objet en question. »

« Le moche d'aujourd'hui est le joli de demain et l'étrange d'hier. Parfois le contraire. »

Sur la plage de Chesil

Le gros plan foireux ! Une nuit de noce entre un jeune homme chaud bouillant prêt à exploser et une jeune femme dégoutée par l’idée même de la « chose ». La chronique d’un désastre annoncé.

Sur la plage de Chesil de Ian McEwan
Sur la plage de Chesil de Ian McEwan

Un livre court et très efficace sur le manque de dialogue de deux jeunes inexpérimentés.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Ils étaient jeunes, instruits, tous les deux vierges avant leur nuit de noces, et ils vivaient en des temps où parler de ses problèmes sexuels était manifestement impossible... » Le soir de leur mariage, Edward Mayhew et Florence Ponting se retrouvent enfin seuls dans la vieille auberge du Dorset où ils sont venus passer leur lune de miel. Mais en 1962, dans l'Angleterre d'avant la révolution sexuelle, on ne se débarrasse pas si facilement de ses inhibitions et du poids du passé. Les peurs et les espoirs du jeune historien et de la violoniste prometteuse transforment très vite leur nuit de noces en épreuve de vérité où rien ne se déroule selon le scénario prévu.

Dans ce roman dérangeant, magistralement rythmé par l'alternance des points de vue et la présence obsédante de la nature, Ian McEwan excelle une nouvelle fois à distiller l'ambiguïté, et à isoler ces moments révélateurs où bifurque le cours d'une vie